Priorité à la rentrée scolaire !

Les vacances prennent fin cette semaine

La rentrée scolaire, et avec elle toute la rentrée sociale, approche à grands pas. Ce sont les personnels administratif et enseignant de l’Education nationale qui, comme à leur habitude, sont les premiers à «reprendre».

Pour la nouvelle année 2023-2024, le ministère de l’Education nationale a annoncé les dates suivantes : le personnel administratif rejoint dimanche 27 août 2023, le matin, et le personnel enseignant une semaine après, dimanche 3 septembre 2023, également le matin. Ces dates sont valables pour toutes les régions, précise le communiqué du ministère de l’Education nationale qui souhaite à tous les personnels du secteur « une bonne reprise » et les appelle à « assurer une bonne préparation pour une rentrée scolaire réussie ». Au niveau des écoles primaires, il dépend des walis, aussi, que non seulement la rentrée mais l’ensemble de l’année scolaire soient une réussite. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad s’est adressé à eux et leur a donné une instruction de « régler toutes les questions d’ordre organisationnel afin d’assurer une rentrée scolaire réussie et sûre au niveau des écoles primaires en prévision de la prochaine rentrée scolaire 2023-2024, et ce en coordination avec toutes les parties prenantes au niveau local ». L’instruction a accordé «une grande importance à la qualité des services scolaires fournis, à l’aménagement des écoles primaires et des structures y relevant». Toutes les structures programmées devront être réceptionnées afin de desserrer la pression que pourraient connaitre certaines régions. Il s’agira, dans ce cadre, de « s’assurer de leur préparation et de la disponibilité des besoins essentiels, de finaliser les travaux de maintenance et d’assurer le chauffage des écoles de manière régulière, permanente et sûre, notamment dans les régions montagneuses et rurales, tout en assurant le gardiennage et la sécurisation des abords des écoles primaires». Une année scolaire sans accidents de la circulation touchant des élèves, c’est également la mission des walis qui devront «veiller à la sécurité routière sur la voie publique, et ce en coordination avec les différents services de sécurité». Parmi les meilleures conditions d’une bonne année pour les élèves, les moyens de faire face aux dépenses liées à l’enseignement (c’est la fonction de la prime de scolarité) et la cantine et le transport scolaires, sur lesquels le président Abdelmadjid Tebboune avaient particulièrement insisté, en mettant l’accent sur la qualité du repas servi aux élèves. Dans ce but, les personnels concernés sont tenus «d’assurer des repas aux élèves, à partir du premier jour de la rentrée et de veiller au parachèvement des opérations d’approvisionnement des cantines scolaires et de règlement de toutes les dépenses liées à la gestion des cantines dans les plus brefs délais, avec la mobilisation d’un nombre suffisant d’agents». Dernièrement, les services de l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales) ont été agréés par les pouvoirs publics pour être fournisseurs exclusif des restaurants universitaires en riz et légumineuses. Les économies réalisées en évitant les « déperditions » de financement permettent d’améliorer les repas des élèves. Brahim Merad a attiré l’attention des autorités locales concernées sur un autre point important, «l’importance d’arrêter un programme de transport scolaire spécial, permanent et régulier couvrant toutes les lignes concernées, notamment pour les régions éloignées et enclavées, ainsi que les quartiers à forte densité démographique, et ce à travers la mobilisation de tous les bus disponibles au niveau des parcs communaux, la réparation des bus en panne et leur maintenance périodique». A Alger, par exemple, l’Etusa devrait s’inscrire dans ce programme spécial en tenant compte de la desserte des écoles et établissements scolaires dans la programmation de ses lignes. Dans les autres villes où il y a l’équivalent de l’Etusa, la même préoccupation devrait imprégner les responsables de ces entreprises publiques. Et, en cas de besoin, comme le suggère le ministre, recourir à « la conclusion de conventions avec des opérateurs privés pour couvrir le manque enregistré en matière de transport des élèves ». Tout cela exige une véritable mobilisation générale, si l’on donne, bien sûr, la priorité aux élèves pour leur assurer les conditions du plein épanouissement leurs capacités. Sur cette question, il existe un Conseil communal de coordination et de concertation. A lui de prendre ses responsabilités !

Lakhdar A.
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www.lnr.dz.com­­­