Salwan Momika, le sinistre incendiaire du Saint Coran, aurait-il trouvé à qui parler ?

Suède

Après avoir sciemment commis le pire sacrilège et déclenché, non sans jubilation, un tonnerre d’indignation dans le monde musulman, Salwan Momika, le sinistre incendiaire irakien du Saint Coran en Suède, aurait-il trouvé à qui parler ? Jouissant d’une impunité intolérable, serait-il tombé sur un os ? Les intentions de ce pyromane de la pire espèce sont aussi claires que maléfiques : réfugié au pays des fjords, là où il s’escrime à briser la glace en mettant le feu aux poudres, ce « penseur, écrivain et athée libre », tel qu’il se définit sur Facebook, très infatué de lui-même, est un triste sire au passé trouble. Ancien responsable d’un noyau chrétien au sein des Brigades de l’imam Ali, une milice irakienne proche de Téhéran et accusée de crimes de guerre, un tel personnage ne pouvait que frayer dans des eaux particulièrement troubles, en l’occurrence celles de l’extrême droite, dès son incursion sur le sol suédois en 2018. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il y sévit depuis comme un poisson dans l’eau.
Depuis Järna où il vit, plastronne et s’agite frénétiquement, prenant un malin plaisir à souffler sur les braises de la haine sur les réseaux sociaux, Salwan Momika, qui assène crânement qu’il « n’y a pas de limites à mes idées et à ma plume », a depuis longtemps pulvérisé toutes les limites en actes.
Rappelons que le jour même de la célébration de l’Aïd Al-Adha, ce dangereux énergumène, sans foi ni loi, a piétiné rageusement un exemplaire du Livre saint de l’islam devant la Grande Mosquée de Stockholm, avant de brûler plusieurs de ses pages. Comble de l’odieux, il avait menacé de « brûler une copie du Coran et un drapeau irakien devant l’ambassade d’Irak sous dix jours ».n