Spéculation à Relizane Les œufs cédés à 25 DA la pièce

Le prix unitaire des œufs a connu une sérieuse hausse au cours des dernières semaines en Algérie. Passé de 22 à 25 DA l’unité en l’espace de quelques jours, l’œuf se fait cher et devient petit à petit inaccessible aux bourses moyennes. Les éleveurs s’en lavent les mains quant à la cherté des œufs, exhibant la thèse selon laquelle le prix n’est pas décidé par eux, mais par les grossistes et les commerçants. Encore une fois, une énième augmentation qui surprend à la fois les consommateurs et les associations de protection des consommateurs. Le président du conseil national de la filière avicole, impute la responsabilité de cette augmentation aux commerçants et aux intermédiaires. « A notre niveau, le plateau est commercialisé à 450 DA, affirme-t-il. Au-delà de ce prix, la faute n’est pas aux producteurs mais elle revient aux intermédiaires ou même aux commerçants », a-t-il précisé dans une déclaration à un quotidien « Algérie Aujourd’hui ». Selon lui, la marge bénéficiaire des éleveurs ou des producteurs « ne dépasse pas 20 DA la plaquette ». A noter, que cette hausse intervient dans un contexte marqué par la détérioration du pouvoir d’achat. Les citoyens aux moyens limités se voient renoncer à l’achat de quelques aliments à savoir les poissons ou même les viandes rouges. Dans ce cas les œufs deviennent une source essentielle de protéines pour le consommateur algérien. A qui incombe donc cette inflation subit ? Selon Ziane Mohamed, président de l’APOCE de Relizane, elle est directement liée à la cupidité des intermédiaires et des commerçants.