La France a entamé des discussions sur le retrait d’une partie de ses militaires

Niger

La France a commencé des pourparlers sur la possibilité de retirer une partie de ses troupes déployées au Niger, a indiqué Le Monde se référant à des sources proches du dossier.
Selon ses informations, «des discussions sur le retrait de certains éléments militaires ont commencé».
«Il est normal d’en discuter dans la mesure où la coopération antiterroriste est interrompue» après le putsch, a constaté une source. En cela, ni le nombre de personnel concerné ni les délais ne sont précisés. Le Monde explique que «certaines unités pourraient être redéployées dans la région, notamment au Tchad voisin, ou être directement rapatriées à Paris». Aujourd’hui, environ 1.500 militaires français restent au Niger. Précédemment, la chef de la diplomatie française Catherine Colonna a indiqué dans une interview au Monde que les troupes françaises déployées au Niger ne pouvaient pas continuer à remplir leurs fonctions en matière de lutte antiterroriste et de formation des militaires locaux. Fin juillet, un groupe d’officiers militaires de la Garde présidentielle s’est mutiné au Niger et a annoncé la destitution du président Mohamed Bazoum. Le CNSP, dirigé par le commandant de la Garde présidentielle Abdourahamane Tchiani, a été formé pour gouverner le pays. Les dirigeants des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont imposé de lourdes sanctions aux rebelles et ont exigé qu’ils libèrent M. Bazoum, menaçant de recourir à la force.n