Salwan Momika, l’incendiaire du Coran a encore sévi

Suède

Rien, décidément, n’arrête le désormais tristement célèbre Salwan Momika,
et surtout pas
l’ignominie de ses actes sacrilèges.
L’incendiaire irakien du Saint Coran en Suède, sa terre d’asile devenue le théâtre de ses provocations inflammables,
a ravivé dimanche
3 septembre, à Malmö, le brasier incandescent de la haine. Une localité qu’il n’a pas choisie au hasard, puisqu’elle abrite une importante population immigrée.
C’est sur une place publique, transformée en véritable place de Grève, que ce redoutable pyromane de la paix sociale, au passé trouble, a dressé son bûcher et fait jaillir l’étincelle qui a mis le feu aux poudres.
Le spectacle du Livre Saint livré une fois de trop aux flammes de l’extrême droite nordique, dont Salwan Momika est l’incarnation arrogante, a immanquablement provoqué une explosion de colère au sein de la population musulmane qui y a assisté, furieuse et consternée. «Les spectateurs ont montré leur émotion après que l’organisateur a brûlé les écrits », a indiqué la police dans un communiqué, ajoutant que « l’atmosphère était orageuse », alors que de « violentes émeutes » ont éclaté en début d’après-midi. Alors qu’une question est sur toutes les lèvres : pourquoi les autorités suédoises ont-elles toléré qu’un nouvel autodafé du Coran ait lieu sur leur sol et laissé faire Salwan Momika en tout impunité ? Le bilan de cette énième profanation publique du Coran est lourd : une dizaine de personnes ont été arrêtées pour trouble à l’ordre public, deux autres pour être suspectées d’avoir participé à de violentes émeutes, et le vivre-ensemble au pays des fjords a volé en éclats. La Suède serait bien inspirée de prendre exemple sur son proche voisin, le Danemark, qui a non seulement fait amende honorable, mais a annoncé sa ferme intention d’interdire les autodafés obscurantistes du Livre sacré de l’islam sur son territoire national.n