Drôle de match d’ouverture entre la CAF et BeIN Sport

A l’approche de la CAN-2023

L’instance africaine de football se fâche, elle décide de mettre fin à sa relation professionnelle avec la chaîne qatarie.
Le moment est bien choisi, il fallait qu’elle règle ses comptes avec cette chaîne, mais aussi avec les millions de téléspectateurs qui n’ont pas les moyens d’aller en Côte d’ivoire, pour suivre de très près les différentes rencontres de foot. Donc c’est aussi la punition qui tombe pour eux.

Le Scénario 2019 refait surface
Le diffuseur majeur du football africain qui arrose 24 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, de l’Asie, y compris rance et États-Unis est en passe de perdre perdra gros. Mais, BS n’exclut pas la possibilité de recourir a à des procédures judiciaires si les discussions ne parviennent pas à résoudre le différend. La CAF serait-elle en train de revivre bizarrement le même scénario que celui de 2019 ou la CAF rompt un contrat majeur avec un de ses diffuseurs ? Elle avait déjà annulé son accord avec Lagardère Sports, ce qui lui avait coûté 50 millions de dollars (contre 90 millions de dollars réclamés au départ).

La chaîne qatarie est redevable de 80 millions d’euros
La CAF sort ses carnets comptables et découvre que son partenaire, la chaîne beIN Sports serait un mauvais payeur, elle lui doit «la somme estimée à environ 80 millions d’euros. Les deux parties avaient signé en 2017 un contrat d’une durée de douze ans et qui s’élevait à 415 millions de dollars (environ 387 millions d’euros «Face ce tableau la CAF opte pour une rupture de contrat, mettant ainsi un terme unilatéral à la collaboration. De son côté, beIN Sports a réagi avec précaution, reconnaissant qu’il y avait eu «un nombre de problèmes qui ont affecté la relation contractuelle ». Toutefois le diffuseur n’exclut pas la possibilité de recourir à des procédures judiciaire si les discussions ne parviennent pas à régler ce différent. C’est une décision extrême qui a été prise suite au litige financier opposant l’instance africaine de football à la chaine Qatarie, notifiée le premier septembre, révèle la BBC.

A qui bénéficie la rupture
du contrat ?
La rupture du contrat avec beIN Sports est une sérieuse sanction pour les supporters des nations engagées dans cette importante compétition. La punition vaut bien son calvaire, d’autant qu’elle fait différence avec les compétitions européennes ou les championnats d’Europe ne souffrent nullement de pareilles crises qui sanctionnent non seulement le football mais également le monde sportif international. BeIN Sport semble avoir du mal à se débarrasser de ce manteau financier, tout comme la CAN qui se sanctionne elle-même dès l’instant où c’est aussi son image qui traine par terre, la quantité du football ne sera jamais apprécié étouffée par des écrans noirs, et le football africain, rattaché directement à l’image, ne gagnera pas en niveau plus que en choisi de le scalper. Pas de diffusion des matchs comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la CAN-2023 qui doit se dérouler en janvier prochain. L’événement sportif africain, se déroulera sans retransmission des matchs. La menace pèse sur «24 pays, ce qui pourrait potentiellement entraîner un écran noir pour les fans de football en Afrique et dans le monde. Cette incertitude plane également sur les compétitions de clubs africains, notamment la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération, ainsi que sur la nouvelle African Football League, dont le coup d’envoi est prévu pour le 20 octobre».

On a déjà la réponse
à la question, avant qu’elle soit posée
«La résolution de ce litige entre la CAF et beIN Sports demeure incertaine, mais son issue pourrait avoir un impact significatif sur le paysage médiatique du football africain et sur la diffusion de la CAN», avertit un journal african sportif. Les amateurs de football en Afrique, non seulement les sponsors, les agences conseillers en communication, agences de pub, les nations engagées… Le monde entier attend avec impatience de voir comment cette situation évoluera. En espérant que les discussions entre l’instance et le diffuseur parviennent à mettre à mal le différend, et que l’on puisse savourer le programme alléchant qui nous attend dans les mois à venir (African Football League, CAN…). En attendant, ce sujet brûlant sera abordé lors du comité exécutif de la CAF programmé jeudi. conclut un spécialiste du football africain. Mais la réponse à la question, les écrans ne seront pas noirs
H. H.