La promenade libre des détenus

Tiaret

Lancé en 2008, elle reste loin des regards, puis vint le jour où Tabi, ministre de la Justice et des Sceaux marque sa halte non inscrite au programme pour découvrir l’un des importants projets mis à l’oubli. Selon nos sources, le milieu ouvert de l’environnement achevé à 98% est doté de toutes les commodités. Et tous les moyens humains et matériels mis en place, le segment qui paralyse le forage, ce qui a poussé le wali à lancer les travaux comme prévue lors de son inauguration à l’occasion de la fête symbolique.
Bonne nouvelle pour les détenus condamnés à la peine de moins de deux ans qui bénéficieront à partir de la fin du mois d’octobre, d’une nouvelle fenêtre à moitié libre et seront affectés dans un milieu ouvert à l’environnement.
«Ce chapitre était inscrit dans le cadre des réformes judiciaires de la nouvelle République pour une formation des différentes spécialités de l’agriculture», a déclaré officiellement le représentant du gouvernement M. Tabi. Ce nouveau lieu envitonnemental et oxygéné, d’un espace de 16 hectares, accueillera 200 détenus comme premier groupe dont la condamnation de 1 an à 24 mois afin de bénéficier d’une formation sur les segments verts tous corps confondus. Ce nouveau compartiment doté de tous les équipements et moyens et les promoteurs libres (détenus) quitteront dans un laps de temps le mur du silence pour un avenir loin des bruits de la ville, et rejoigneront le chemin du monde rural. Les instructions du ministre à propos de ce nouveau lieu vert a instruit ses cadres pour que l’inauguration soit fixée plus tard avant le 1er novembre, a-t-il indiqué à son encadrement. «Le taux d’avancement du projet a atteint les 98%. Qu’attendons-nous pour donner le coup de starter ? Le champs réservé aux 200 détenus concernés est de 16 hectares, ils seront encadrés par des experts de la terre. Lors de notre virée dans les ateliers et autres compartiments afin que le bénéficiaire quitte le mur du silence avec une expérience pour un avenir meilleur. Selon Tabi, ministre de la Justice, ce projet est le fruit de la réforme judiciaire en attendant l’ouverture des deux centres mineurs et femmes à Sougueur et Frenda.
Le Centre de détention est doté de tous les accompagnements, salle de réception, des salles d’une capacité de 20 lits, dortoir, salle de soins, salon de coiffure. Des blouses sont affectées et deux terrains, 20 bureaux, ainsi qu’un réfectoire… Il faut aussi signaler que les inscriptions sont en cours sur deux volets, pour les épreuves BAC – BEM et la formation professionnelle dont le nombre avoisine les 2.000 inscrits. Un délit, une peine, une formation pour devenir un jour un Col bleu.

Hamzaoui Benchohra