Le leader cubain Castro détient le record du plus long discours

78e session de l’AG des Nations unies.

Bien que l’Assemblée générale des Nations unies exige que les discours durent au maximum 15 minutes, il n’y a généralement pas d’interférence dans la manière dont l’orateur utilise le temps qui lui est imparti. C’est pourquoi le temps utilisé par certains orateurs à l’Assemblée générale ne dure pas des minutes, mais des heures. Le discours prononcé par l’ancien président cubain Fidel Castro le 26 septembre 1960 en est un exemple. S’exprimant à l’Assemblée générale pendant environ 4,5 heures (269 minutes), Castro a inscrit son nom dans l’un des moments historiques de ce discours en déclarant : «Si John F. Kennedy (alors candidat à la présidence des États-Unis) n’avait pas été millionnaire, analphabète et illettré, il aurait clairement compris qu’il ne pouvait mener de rébellion contre les paysans».

Chavez a comparé Bush au «diable»
À l’Assemblée générale, où de nombreux débats houleux ont eu lieu au cours des 78 dernières années, il y a également eu des moments où les dirigeants ont fait des remarques insultantes à l’égard des dirigeants d’autres pays et se sont accusés les uns les autres.
L’ancien Président vénézuélien Hugo Chavez, dans son discours de 2006, a été enregistré comme l’un des moments intéressants lorsqu’il a déclaré : «Le diable est venu ici hier, aujourd’hui ça sent encore le soufre», en faisant référence au soufre, qui est associé au diable dans la Bible, pour l’ancien président américain George W. Bush, qui avait pris la parole le jour précédent. Chavez a ensuite déclaré qu’avec le successeur de Bush, Barack Obama, l’estrade ne sentait désormais plus «le soufre».
En 1987, le discours du Président nicaraguayen Daniel Ortega accusant les Etats-Unis de «financer les rebelles» en Amérique latine et de «soutenir la dictature d’Anastasio Somoza Debayle» au Nicaragua, avait fait quitter la salle à la délégation américaine.