Walid Sadi aura-t-il les coudées franches pour accomplir sa mission ?

Elu président de la FAF

,Maintenant que Walid Sadi est élu, une question est posée par des experts : «Comment expliquez-vous que parmi les 86 présents à l’Assemblée générale élective, on enregistre que 4 contres et un nul ? »

Ceux qui hier étaient «contre» pour son élection, étaient-ils dans la salle ? Seraient-ils ceux-là même qui manifestaient leur désapprobation pour son élection ? Même en se forçant, on peut quand même quelque peine à y croire.
Malgré toute la bonne volonté du président…
Le nouveau président a montré toute sa bonne volonté à aller vers la modernisation du football. Rien à dire sur cette approche, et d’ailleurs toute le monde lui a manifesté son soutien dans la salle. Ce qui est surprenant, c’est cet amour que la salle a manifesté à son égard. Sadi aura-t-il les coudées franches pour mener à terme ses projets ? C’est la question qui anime les débats. Le climat n’est pas aussi serein qu’il était dans la salle, bizarrement les langues commencent à se délier, tant sur les plateaux télés que sur les espaces publics. Les déclarations positives du président Sadi ne suffisent pas à convaincre ceux qui avaient la langue dans la poche pendant les élections, c’est ce qui inquiète le plus.
Le public y croit fort
Dans un quartier populaire, un employé d’une boulangerie dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas «ou étaient ceux qui le critiquaient ? Ceux qui avaient presque réussi à semer le doute sur la personnalité de ce jeûne de 44 ans, il faut qu’il fasse très attention à ceux qui sont appelés à travailler avec lui». Un autre client prend la parole pour dire «Il y a tellement de choses à faire, à créer, lorsque ce goût du travail omniprésent qu’il manifeste va lui permettre de persécuter ceux qui veulent lui faire changer de cap après le deux ou troisième mois de gestion, je le connais fort bien, il saura isoler ceux qui hier applaudissaient pour lui faire croire qu’ils l’avaient soutenu bien avant les élections, il sait que c’est faux comme il sait qu’il est plus fort qu’eux et qu’il réussira à tenir le cap de la modernisation».
Ces chantiers laissés par ses semblables
Une température qui fait suer ceux qui y croient en ce président, mais pas aux membres du bureau, laisse-t-on entendre çà et là. Dans cette belle histoire qui commence, au regard des intentions du président de la FAF, qui entend s’engager très prochainement à superviser tous chantiers ou beaucoup de ses semblables ont échoués ou presque, il s’est dit lors de sa Conférence de presse appartenir à ceux qui bougent dans l’intérêt du football national et qui prennent le train, le bon train, que le sien, tout en veillant être à ses côtés pour moderniser cette discipline.
La FIFA lui fait confiance
Les discussions se prolongent et se prolongent un peu partout dans les couloirs, sur les plateaux, le sujet central et le sélectionneur national, l’international Salah Assad qui répondait à une question d’un confrère disait «Il faut qu’on arrête de s’acharner sur l’équipe nationale. Je suis sidéré qu’elle fasse l’objet de critiques destructives qui risquent de tout remettre en cause. Arrêtons de faire dans la déstabilisation. On a une bonne équipe d’avenir, un coach qui sait où il va. Seulement, pour atteindre ses objectifs, l’EN a besoin de sérénité et de calme». C’est à peu près la réaction de Sadi, lors de la conférence de presse, lorsqu’il répondait à un confrère. Une réponse tranchante, qui veut dire que la sélection nationale a le soutien indéfectible de la FAF. Ceux qui continuent à tenter de jouer au jeu de la déstabilisation devront se référer à la déclaration de l’observateur de la FIFA, qui déclarait que son instance sera aux côtés de la FAF pour apporter toute aide nécessaire pour «moderniser le football» améliorer les centres techniques à l’image de celui du CTN, ceux des autres stades, pour terminer par des encouragements pour un développement qui sera à l’image des aspirations de tout le peuple.
     H. Hichem