ONU : Plusieurs pays réitèrent leur soutien au droit des peuples sahraoui et palestinien à l’autodétermination

Plusieurs chefs d’Etats ont réitéré, tout au long des travaux de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, le droit des peuples sahraoui et palestinien à l’autodétermination et à l’indépendance. Ainsi, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé la position immuable de l’Algérie en faveur des causes justes et en soutien aux peuples opprimés qui luttent pour la liberté, en tête desquelles les questions palestinienne et sahraouie.
Il a affirmé lors de son allocution devant la tribune des Nations unies que l’Algérie n’a eu de cesse de soutenir la cause palestinienne, pour permettre au peuple palestinien frère de recouvrer ses droits inaliénables à établir son Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Qods pour capitale, conformément aux décisions de la légalité internationale.
Par ailleurs, le président de la République a mis en avant l’aspiration de l’Algérie à parvenir à une décolonisation définitive de la dernière colonie en Afrique, où «tout un peuple au Sahara occidental, reste privé de son droit à l’autodétermination, à travers un référendum libre et régulier conforme au plan de règlement ONU-OUA adopté par le Conseil de sécurité et accepté par les deux parties en 1991». De son côté, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a également réaffirmé, le soutien de son pays aux causes sahraouie et palestinienne, appelant à reconnaître le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à œuvrer pour la paix au Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée. «Nous sommes appelés à rester fidèles aux principes fondateurs des Nations unies, en reconnaissant le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations unies», a t-il déclaré. «Nous devons œuvrer pour la paix au Moyen-Orient. Aussi longtemps que la terre des Palestiniens restera occupée, aussi longtemps que leurs droits seront ignorés et leur dignité bafouée, une telle paix restera hors de portée», a-t-il également souligné, avant de dénoncer les actions des autorités d’occupation sionistes dans les territoires palestiniens qui «ont mis en péril la possibilité d’une solution viable à deux Etats». Soulignant que, «la Charte des Nations unies reste une source d’inspiration importante, reflétant les valeurs communément admises de diplomatie et de coexistence pacifique, le président de la Namibie, Hage Geingob, considère, pour sa part, le droit à l’autodétermination de tous les peuples, consacré par la Charte, comme essentiel». Il a, à ce propos, rappelé comment le Maroc a soutenu le droit à l’autodétermination du peuple namibien, l’exhortant maintenant «à faire de même pour le peuple du Sahara occidental». Il a également évoqué le cas du peuple palestinien qui aspire à sortir des conditions inhumaines d’un régime d’occupation oppressif et s’est réjoui de la décision de l’Assemblée générale qui doit soumettre à la Cour internationale de Justice une demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant de la violation continue par l’entité sioniste du droit du peuple palestinien à l’autodétermination. Le Président cubain, Miguel Diaz-Canel a réaffirmé la «solidarité» de son pays avec la cause du peuple palestinien et son «soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui». Le Président du Timor oriental, José Ramos-Horta a souligné que,«l’impasse persistante sur la réalisation des droits internationalement reconnus à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental doit être résolue, car elle risque d’entraîner une escalade des tensions et du conflit». Concernant la Palestine, le Président du Timor oriental a indiqué que, «le mépris flagrant des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies et du Conseil de sécurité par (l’entité sioniste), qui renonce à la solution à deux Etats pour la Palestine, pose un sérieux défi à la crédibilité du Conseil de sécurité de l’ONU et perpétue une profonde injustice».