Le joueur qui a marqué l’USMDBK et la JSBM

Tayeb Maghrici

,Nous revenons ici avec un hommage suite à la disparition, il y a quelques temps, de Tayeb Maghrici, ce gentil garçon natif de Draa Ben Khedda, décédé suite à une longue maladie. Ce dernier qui avait vite été adopté par le tout Bordj-Menaiel, au même titre que les Lamari (plus connu par Delho), Boucenna, Saheb, des joueurs qui ont portés les couleurs de la JSBM. Jamais au grand jamais, un joueur de la trempe de Tayeb Meghrici n’a été aussi idolâtré, aimé, comme il le fut. Certes, il avait une sœur mariée à Bordj-Menaiel, mais cela n’empêche qu’il est considéré comme un natif de la ville des coquelicots : Tayeb adorait le tout Bordj-Menaiel et les citoyens de cette charmante et coquette ville le lui rendait très bien. C’était est un garçon très respectueux et respecté de tous, un footballeur aux grandes qualités techniques. Il est le symbole le plus représentatif au sein de la Jeunesse sportive de Bordj-Menaïel. Tout le monde l’adorait, que ce soit dans le milieu footballistique qu’en dehors des stades. Tayeb qui veut dire dans le jargon dialectal arabe «le bon», faisait partie d’une famille de footballeurs. Qui ne connait pas Achour l’ainé de la famille, qui malgré un handicap au bras était le meneur de jeu de l’ex Mirabeau, de Rezki l’un des meilleurs footballeurs de la JS Kabylie sans oublier les autres frères qui ont donnés le meilleur d’eux même pour la formation du club local l’USM Dra Ben Khedda. Tayeb Meghrici était très estimé dans la localité de Bordj-Menaiel, il fait partie de l’histoire de ce grand club des rouges et noirs avec lequel il a participé à toutes les accessions. Meghrici était un footballeur dangereux dans un terrain de football car en plus de ses qualités techniques et physiques, il était un véritable dribbleur pouvant à lui seul renverser le courant d’un match de football, il avait une manière propre à lui de taquiner son adversaire par des methodes sportives soit le petit pont, soit les feintes ou les crochets des deux pieds qui envoyait son vis-à-vis dans la mauvaise direction. C’est bien dommage que la génération actuelle ne le connaisse pas mais celle d’avant se rappelle toujours de ce splendide ailier gauche des années 1980 qui a donné des fourmillements aux défenseurs algériens car pour Tayeb Meghrici, jouer au ballon était un plaisir pour lui, il savait le faire intelligemment avec les pieds et la tête, c’était un opportuniste à souhait, il jouait beaucoup pour le public, il savait réussir des gestes techniques ou des buts la surface de réparation. C’était un footballeur et un homme modèle, il était l’ami de tous, il a laissé une place de choix dans le milieu de la balle ronde, il a écrit à l’encre indélébile quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du football ménaili, il a réussi avec ses coéquipiers une œuvre aux proportions gigantesques et nous la rédaction du journal La Nouvelle République saluons avec respect et à titre posthume maintenant qu’il ne fait plus partie de ce monde sa valeur de jour technicien et aussi d’éducateur ainsi que son mérite d’avoir beaucoup donné pour la JSBM et à son club natal l’USMDBK ou il a terminé sa carrière en qualité de joueur et entraineur, il a été un homme sage, et cette sagesse, il l’a donné au service du football.
Kouider Djouab