Mme Naama Fouzia saura-t-elle remettre les pendules à l’heure ?

Nouveau wali de Boumerdes

Des problèmes qui rongent le cadre de vie des citoyens et les autorités locales et wilayales ne se soucient nullement des retards enregistrés au niveau des trente- deux communes de la wilaya de Boumerdes, les APC accordent peu d’attention à leurs doléances, les instances concernées semblent n’y accorder aucune importance, les citoyens sont confrontés à des problèmes pour lequel ils n’ont pas trouvé des solutions ; et c’est pour cette raison qu’ils butent, et ceci en raison du blocage administratif qui perdure et le calvaire qui persiste, il est légitime de se poser des questions.Comment se fait-il que les propriétaires de la zone d’activité (II) et (III) font l’objet de harcèlements quotidiens pour des créances de foncier alors que ces derniers s’acquittent le plus normalement du monde auprès des impôts des créances imposées par une entreprise de gestion fictive qui ne fait rien en contre-partie ? Ils ont beau crier à qui veut bien l’entendre, personne ne vous écoute !
A quoi sert exactement un wali en Algérie, s’il n’arrive pas à mettre fin à l’enfer bureaucratique qui règne dans sa propre wilaya ? Tous les Algériens connaissent ce qu’est un wali, mais très peu d’entre nous connaissent réellement leurs missions, leur rôle, leurs prérogatives et de quels pouvoirs ils sont investis. Le wali est un haut fonctionnaire de l’Etat algérien qui dirige toute une wilaya, c’est à lui qu’incombe le droit de mettre fin au bras de fer qui perdure depuis quelques années. Aussi, il faut savoir faire la différence entre une convention, acte de cession ou de concession avec la propriété privée. Un peu de dignité humaine envers les citoyens de la zone d’activité de Bordj-Menaïel qui sont ruinés à cause d’une entreprise de gestion qui n’a rien géré jusqu’à présent, si ce n’est demander de l’argent, Dans la langue algérienne : «Tu me donnes, je te paye ! ». On appelle cela dans le jargon dialectal bien de chez nous «elmoukabel», cependant il n’y a rien de tout cela, si ce n’est la présence des huissiers de justice qui ne reculent devant rien pour satisfaire leurs commanditaires. La wali, Mme Naama Fouzia, récemment installé comme première responsable est une commis de l’Etat, un haut fonctionnaire de l’Etat algérien qui dirige toute une wilaya, le wali concentre entre ses mains tous les pouvoirs, et il ne rend compte qu’au président de la République et accessoirement au ministère de l’Intérieur. Alors comment se fait-il qu’un simple directeur d’une entreprise de gestion fait fi des directives du wali de Boumerdès ? Grave et même trop grave cette situation de pourrissement, le wali n’est il pas chargé d’animer et coordonner les activités des services avec l’aide de son secrétaire général, ils doivent veiller au bon fonctionnement de l’ensemble des services. Le wali jouit des pouvoirs présidentiels, il est l’acteur majeur de l’organisation de la wilaya et des trente deux communes dont il en la charge et jouit des pleins pouvoirs non seulement en tant que représentant de l’Etat mais aussi en sa qualité de premier membre de l’exécutif des délibérations de l’APW dont les membres sont élus suite à des élections locales. De quel pouvoir et de quelle autorité est investi un responsable d’une unité d’entreprise de gestion lorsque ce dernier ne répond plus aux directives du wali ?
Un wali est un haut fonctionnaire de l’Etat algérien qui dirige toute une wilaya, et en Algérie, la wilaya est une collectivité territoriale décentralisée qui a un nom, un chef-lieu, elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et également une circonscription administrative décentralisée de l’Etat. Alors comment se fait-il que des dizaines de dossier en bon et du forme déposés au niveau du service technique de l’APC de Bordj-Menaïel puissent poireauter plus de dix ans pour qu’en définitive la commission de daira accorde des ajournements répétitifs injustifiés pour la régularisation des dossiers dans le cadre de la loi 15-08. N’ayant pas donné de réponse positive à leurs dossiers de régularisation, la commission de daira n’a trouvé mieux que transmettre les dossiers au niveau du service de l’urbanisme de la wilaya de Boumerdes.
Aussi, de quel autorité est investi un chef de daira pour demander l’avis d’un responsable d’une unité d’entreprise qui a failli à ses missions dans la gestion des zones d’activités ? Pourquoi refuser de donner un agrément à des citoyens pour une éventuelle association ? La réglementation en vigueur prévoit que seul la Drag peut donner un avis défavorable suivant les rapports d’enquête de police, ce qui n’est pas le cas.
Rien n’a changé dans cette soi-disant nouvelle Algérie, cela est compréhensible, on veut tuer le nouveau-né dans sa coquille, c’est grave et même très grave ce qui se passe dans la wilaya de Boumerdes et même ailleurs !
Kouide Djouab