Une mission de l’ONU dans les jours qui viennent

Haut-Karabakh

Une mission de l’ONU compte effectuer dans les jours qui viennent une visite au Haut-Karabakh sous la houlette du coordinateur de l’ONU à Bakou, a fait savoir le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

«Après l’opération, l’Azerbaïdjan a invité une mission de l’ONU dans la région du Haut-Karabakh. Ce déplacement aura lieu dans les jours qui viennent sous la houlette du coordinateur de l’ONU en Azerbaïdjan», indique le communiqué.
«La République du Haut-Karabakh cesse son existence», a annoncé par décret le dirigeant de cette République autoproclamée, Samvel Shahramanyan, jeudi 28 septembre. «Toutes les institutions gouvernementales et organisations seront dissoutes au 1er janvier 2024», a-t-il poursuivi. Cette région à majorité arménienne est internationalement reconnue comme faisant partie de l’Azerbaïdjan. Mais elle a fait sécession et proclamé son indépendance en 1991, à la fin de l’Union soviétique, avec le soutien de l’Arménie. Pendant plus de trois décennies, elle s’est opposée à Bakou, notamment lors de deux guerres, entre 1988 et 1994 puis à l’automne 2020.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’affrontent pour la première fois pour le Haut-Karabakh au début du XXe siècle. «C’est un conflit moderne, hérité de l’Empire russe, puis de l’Union soviétique», explique Anita Khachaturova. Après la révolution bolchevique de 1917, le territoire, bien que peuplé en majorité d’Arméniens et considéré par l’Arménie comme une région centrale de son histoire, est rattaché à la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan.
A partir de 1923, la région obtient un statut d’autonomie. En 1988, elle proclame même sa propre République socialiste. Mais cette décision n’a jamais été acceptée ni par l’Arménie, ni par l’Azerbaïdjan, même après la chute de l’URSS et un référendum en 1991 en faveur de l’indépendance, note la presse.
L’assaut des forces azerbaïdjanaises sur le Haut-Karabakh, le 27 septembre 2020, a marqué un tournant majeur. En l’espace d’une quarantaine de jours, le camp de Bakou a écrasé les forces locales, malgré une vive résistance et l’appui de l’armée arménienne.

Cuba réaffirme son soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui
Le ministre des Relations extérieures de la République de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla a réaffirmé le soutien de son pays à la République sahraouie et sa position de principe en faveur de la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance, a indiqué l’Agence de presse sahraouie (SPS).
Lors de la rencontre qui l’a réuni avec le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati, en marge des travaux de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, le ministre cubain a salué, le soutien permanent de la République sahraouie à Cuba, d’autant que les deux peuples cubain et sahraoui ont des liens solides à travers leur lutte commune, précise la même source.
Selon SPS, les deux ministres ont discuté des voies et moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays frères dans plusieurs domaines. Ils ont par ailleurs évoqué les derniers développements de la cause sahraouie et échangé les vues concernant d’autres questions d’intérêt commun.