Des artistes locaux marginalisés

Annaba

Des artistes, auteurs de livres et anciens membres de l’union des écrivains algériens ainsi que membres à l’Office nationale des droits d’auteur et des droits voisins se sont rapprochés de notre journal pour dénoncer l’incapacité d’actualiser le fichier des membres authentiques de cet office relié au ministre de la Culture. Certains membres affiliés à l’Onda depuis plus d’une trentaine d’années n’ont toujours pas reçu leurs nouvelles cartes d’adhésion. Par contre, d’autres anciens membres se plaignent de la gestion actuelle des droits d’auteurs. «Nous sommes des écrivains ayant publiés six ouvrages littéraires, nous avons le droit de participer à l’assemblée générale d’administration annuelle, mais nous sommes écartés. L’Onda nous oublie elle ne nous envoie jamais de convocation pour être candidats dans le vote, malgré que nous possédons clairement l’ancienneté que ses services vérifient les fiches d’adhésion, et le plus étonnant, c’est que le ministre lui octroie un budget pour, entre autre, les répartitions des auteurs nationaux. Pas un dinar n’a été envoyé pour les auteurs de l’Est spécifiquement d’Annaba. Nous exigeont nos droits les plus absolus. Sinon nous démissionnerons de cette organisme qui n’a rien apporté pour nous», ont réclamé quelques anciens auteurs littéraires algériens. A cet état de fait, l’Office national des droits d’auteurs devrait se pencher sur le cas des auteurs de livres en leur donnant un peu de mérite et de reconnaissance de leur vivant. A noter en fin que les écrivains n’ont toujours pas leur carte d’artiste algérien aussi.
Oki Faouzi