Le SG de l’ONU reconnait que la riposte du Hamas n’émane pas du néant

L’entité sioniste réclame la démission d’Antonio Guterres

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui dénonce des « claires violations du droit international humanitaire » à Ghaza, a réclamé un « cessez-le-feu humanitaire immédiat », devant un Conseil de sécurité toujours divisé.En notant que la riposte du Hamas du 7 octobre ne s’était « pas produite en dehors de tout contexte », Antonio Guterres a provoqué la colère de l’entité sionistequi l’a accusé d’être « compréhensif face au terrorisme et aux meurtres » du Hamas.
Le Conseil de sécurité n’arrive pas à se mettre d’accord sur une position commune vis-à-vis de la situation au Proche-Orient, malgré des projets de résolution de la Russie, du Brésil ou encore des Etats-Unis.
« Aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus du droit humanitaire international », a déclaré le secrétaire général dans la salle du Conse. L’aide humanitaire qui a commencé à arriver à Ghaza depuis samedi via l’Egypte n’est qu’une « goutte d’aide dans un océan de besoins » dans ce territoire bombardé par l’entité sioniste, a-t-il ajouté, plaidant toujours pour une solution à deux Etats.
L’entité sioniste auteur de génocide contre la population de Ghaza veut la démission du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
L’ambassadeur sioniste à l’ONU Gilad Erdan a lui réclamé la démission immédiate d’Antonio Guterres, l’accusant d’être « compréhensif face au terrorisme et aux meurtres » du Hamas.
Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a lui dénoncé l’inaction du Conseil de sécurité face aux « massacres (…) perpétrés par Israël ». « L’échec du Conseil de sécurité est inexcusable », a-t-il lancé, rejoint par plusieurs pays arabes. « Le Conseil de sécurité doit prendre une position claire pour rassurer les 2 milliards d’Arabes et de musulmans sur le fait que le droit international sera appliqué », a plaidé le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, au nom des 22 pays du groupe arabe.
Pendant e temps, l’entité sioniste poursuit le génocide contre la population de Ghaza. Mardi dernier, plus de 800 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont morts dans 47 massacres perpétrés par des avions de guerre de l’entité sioniste.
Le nombre de martyrs depuis le début de l’agression le 7 octobre dépasse 6 000 martyrs et plus de 18.000 blessés. La communauté internationale observe un silence assourdissant face au génocide perpétré par l’entité sioniste contre la population de Ghaza.
Abdelkader T.