Les dirigeants arabes pérorent au Caire pendant qu’Israël massacre !

Sommet de la paix

Le samedi 21 octobre, les traîtres arabes ont organisé le sommet de la honte, et non de la paix, au Caire.Alors que les corps des bébés palestiniens gisent encore sous les décombres à Gaza, que les hôpitaux n’arrivent plus à soigner les blessés et sont menacés d’être bombardés, que les magasins d’alimentation et les immeubles d’habitation sont bombardés par l’entité sioniste, les félons arabes se réunissent dans la capitale égyptienne avec les bourreaux du peuple palestinien, les Israéliens et les Occidentaux. Les dirigeants arabes ont encore une fois perdu tout honneur en acceptant de sacrifier les enfants palestiniens pour conserver leur trône en sauvant l’empire. Ils n’ont pas tenu quinze jours ! Toutes les opérations magnifiques de la résistance palestinienne qui a mis à mal l’entité sioniste et qui était à deux doigts de regagner sa terre, sont contrées par les tentatives désespérées et vaines des potentats arabes. Pendant que tous ces pantins de l’empire se réunissent dans les salons du Caire, Israël continue à bombarder les enfants de Gaza, et des marées humaines manifestent dans les capitales étrangères. Ce n’est pas avec un paraphe en bas d’un traité que ces larbins vont pouvoir absoudre l’entité sioniste des crimes qu’elle a commis et commet encore, et dont ils se rendent tous complices. Et d’ailleurs ce sommet a complètement échoué. 2 000 enfants ont été tués à Gaza en même pas deux semaines ! Vivez avec ça sur la conscience ! L’Algérie n’assiste pas à cette comédie macabre au Caire, refusant de trahir le sang des martyrs de Gaza. Les peuples ne se libèrent pas dans les salons. L’Algérie le sait car elle a vécu la nuit coloniale et connaît le tribut qu’un peuple doit payer pour se libérer. Dans un monde ressemblant à une jungle, dirigé par des gangsters en col blanc, il faut savoir être intransigeant et ne rien négocier. Et dans la foulée, l’Algérie doit également se retirer de tout ce qui est Ligue arabe, Conférence des Etats islamiques, et tous ces sommets remplis des pets des traîtres arabes, à partir du moment où ces dirigeants traitent avec l’entité sioniste d’Israël. Le peuple algérien, qui a toujours soutenu la lutte du peuple palestinien, a montré son soutien en participant à des manifestations gigantesques dans toutes les wilayas jeudi 19, et le président Tebboune a décidé d’annuler toutes les festivités et manifestations culturelles prévues pour commémorer le 1er Novembre, suspendant tous les compétitions sportives en soutien à la Palestine.
Depuis le 7 octobre, date à laquelle l’Axe de la résistance palestinienne a lancé son opération Déluge d’Al-Aqsa, le monde entier assiste avec effroi à la vengeance de l’entité sioniste d’Israël qui a entrepris méthodiquement le nettoyage ethnique et le génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza, ce camp de concentration à ciel ouvert. Ce massacre délibéré a commencé avec la décision des bouchers sionistes de priver d’eau, d’électricité, de fuel, de médicaments et de nourriture, les 2.3 millions de Palestiniens qu’ils comparent ouvertement à des animaux et qui sont encerclés à Gaza. Ensuite, avec l’appui de l’Occident, le régime criminel sioniste a commencé à bombarder jour et nuit, massacrant la population civile avec une cruauté impitoyable, détruisant les maisons, les écoles, les mosquées, les églises, les hôpitaux, les centres d’aide de l’ONU, les ambulances, les postes de secours, et même les quelques boulangeries qui parviennent encore à nourrir la population. Hommes, femmes, enfants, nourrissons, sont impitoyablement déchiquetés par les bombes, y compris des bombes au phosphore blanc. Des familles entières ont été décimées et ne figurent plus dans les registres de l’état civil. Les équipes de secours, complètement dépassées par l’ampleur des dévastations et faute de moyens, n’arrivent pas à sortir tous les corps des décombres, ce qui risque de provoquer des épidémies, aggravant encore la tragédie. Les enfants doivent être marqués avec leur nom inscrit sur leurs mains afin de pouvoir être identifiés s’ils sont tués par les bombardements. Quant aux médecins, submergés par la masse de blessés et privés de médicaments, ils sont obligés d’opérer sans anesthésie à la lumière de leurs téléphones portables. La tragédie que vivent depuis deux semaines les Palestiniens à Gaza a d’ailleurs poussé le président russe Vladimir Poutine à comparer l’encerclement de Gaza au siège de Leningrad, ce qui est loin d’être une déclaration anodine.
Les images insoutenables montrant des enfants et des bébés choqués, terrorisés, brûlés, démembrés, ont révélé à la planète entière toute l’horreur de ce que les monstres sionistes infligent à une population civile sans défense. Les vidéos et témoignages qui parviennent de Gaza se passent de mots et ont provoqué une onde de choc dans le monde entier qui a entraîné d’immenses manifestations en faveur de la Palestine à l’échelle planétaire, malgré les interdictions de certains pays, comme la France fasciste, qui prouve une fois de plus sa soumission à l’empire américano-sioniste. Pour ajouter encore à l’infâmie, l’entité sioniste joue avec les civils palestiniens comme le chat avec la souris, envoyant des tracts à la population pour qu’elle vide le nord de Gaza et se dirige vers le sud, faisant se déplacer des centaines de personnes pour ensuite les bombarder, provoquant un véritable carnage. Et l’on retrouve dans ces événements tragiques le vieux projet américano-sioniste de vider la Palestine de sa population en déplaçant au Sinaï les Palestiniens de Gaza et ceux de la Cisjordanie en Jordanie, pour installer définitivement un chancre exclusivement sioniste sur le territoire palestinien.
L’explosion a intentionnellement eu lieu au-dessus de la cible pour provoquer un maximum de morts. Aussitôt après, la page de l’armée sioniste sur X (ancien Twitter) a ironisé en arabe sur le bombardement criminel de l’hôpital en assumant clairement sa responsabilité, ajoutant l’abjection du cynisme à l’horreur du massacre : « En raison du manque de matériel et de personnel médical, il a été décidé de bombarder l’hôpital baptiste de Gaza pour l’euthanasier », pour ensuite supprimer le tweet et claironner que l’explosion était due à une roquette du Djihad islamique. L’acte terroriste commis par l’entité sioniste contre l’hôpital a provoqué la colère des peuples sur toute la planète et de nombreuses manifestations ont éclaté partout dans le monde, entraînant la fermeture de certaines ambassades de l’entité sioniste dans plusieurs pays arabes. Mais l’entité sioniste, forte de son soutien de l’Occident collectif, persiste dans sa rage meurtrière et menace tous les hôpitaux de Gaza de les bombarder s’ils n’évacuent pas. L’objectif est clair : il faut raser Gaza.
Dès le début, on a vu le ballet des Occidentaux défiler à Tel Aviv en soutien au régime criminel de l’entité sioniste. Le premier à venir à la rescousse d’Israël a été Antony Blinken, le véritable chef du gouvernement israélien et son chef de guerre puisqu’il assistait aux réunions du conseil de guerre restreint, ce qui montre bien qu’il s’agit d’une guerre américaine contre le peuple palestinien, Israël étant le bras armé de l’empire au Moyen Orient et le garant des intérêts des Occidentaux dans cette région. Ensuite, on a vu Ursula von der Leyen accompagnée de Roberta Metsola, respectivement la cheffe de la Commission européenne et la présidente du Parlement européen, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et enfin leur maître à tous, Jo Robinette Biden himself, le président sénile des Etats-Unis, qui est venu donner son feu vert à Israël pour qu’il poursuive son carnage en lui promettant des dollars et des armes, déclarant que « Si Israël n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Biden a même réussi à donner une conférence de presse en pyjama, dont personne n’a compris un traître mot, sur Air Force One pendant son retour aux Etats-Unis. Bref, ceux qui se rendaient à Kiev quelques mois plus tôt se précipitent aujourd’hui à Tel Aviv. L’Italienne Meloni est d’ailleurs attendue elle aussi. Au demeurant, tous les bâtiments officiels des pays occidentaux ont viré le drapeau ukrainien pour y mettre celui d’Israël et les illuminations bleues et blanches ont remplacé celles en jaune et le bleu. Et les armes destinées à l’Ukraine prennent aujourd’hui le chemin de Tel Aviv, au grand dam du nabot Zelensky et de ses acolytes néonazis.
On retiendra qu’Olaf Scholz, le plus grand couard de tous les chanceliers de l’histoire allemande, celui qui a accepté sans broncher la destruction des gazoducs Nord Stream et, par ricochet, celle de l’économie allemande, nous a offert un show sur le tarmac de Tel Aviv en se faisant photographier avec tous ses accompagnateurs allongés à plat ventre au pied de l’avion du retour à cause des roquettes de la résistance visant la capitale de l’entité sioniste, alors qu’en arrière-plan, on voit des passagers montant tranquillement à bord d’un autre avion. Sans doute Scholz a-t-il voulu prouver un courage qu’il n’a pas en s’offrant les services d’un photographe professionnel qui, manifestement, n’était pas à la hauteur de sa mission. Les pays occidentaux sont dirigés par de véritables guignols.
Les médias chiens de garde de l’Occident, quant à eux, diffusent la propagande américano-sioniste, avec autant d’enthousiasme qu’ils l’ont fait avec la propagande de Kiev, et serinent comme des perroquets le même leitmotiv « qu’Israël a le droit de se défendre contre le Hamas terroriste », s’exposant de plus en plus au mépris du public qui, comme dans le cas de la BBC au Royaume Uni, a connu des manifestations massives devant son siège, et les journalistes des différents médias mainstream se font régulièrement prendre à partie et insulter par les manifestants.
Mohsen Abdelmoumen
A suivre …