Les «normalisateurs» arabes déboussolés

Génocide sioniste à Ghaza

Le Bahreïn, un des pays arabes qui a normalisé ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste, a rappelé son ambassadeur et gelé ses relations commerciales.

Il aura fallu près de quatre semaines de génocide et près de 10.000 palestiniens tués pour que le Bahrein daigne prendre cette décision.
Le Bahrein est l’un des pays arabes, à l’instar du Maroc, les Émirats arabes unis et le Soudan, qui ont normalisé leurs relations diplomatiques avec l’entité sioniste dans le cadre des Accords d’Abraham.
Le Maroc, les Emirats arabes unis et le Soudan n’ont, jusqu’à présent, pas accepté de rompre leurs relations avec l’entité sioniste, se rendant complices du génocide perpetré contre les palestiniens.
Environ 10.000 civils palestiniens ont été tués par l’armée sioniste, et toujours le mutisme de la communauté internationale.
Certaines organisations non gouvernementales, ONG, dont Reporters sans frontières (RSF), ne dénoncent toujours pas les crimes de l’entité sioniste pour les nombreux journalistes tués lors du génocide contre la population de Ghaza.
La Cour pénale internationale (CPI) n’a pas levé le petit doigt pour juger les dirigeants criminels sionistes et leurs complices occidentaux pour le génocide perpétré contre la population de Ghaza. A Ghaza, au moins 9.159 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 24.000 ont été blessés, depuis le début de l’agression sioniste contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée, a annoncé jeudi, le ministère palestinien de la Santé, indiquant que 73% des martyrs étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Le ministère a ajouté dans son rapport quotidien, repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa, que 9.025 martyrs ont été enregistrés dans la bande de Ghaza et plus de 24.000 ont été blessés et qu’en Cisjordanie occupée, le nombre de martyrs s’est élevé à 134 et celui des blessés à plus de 2.100, depuis le 7 octobre dernier. Il a ajouté que 73% des martyrs étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Un précédent bilan officiel faisait état d’au moins 8.850 martyrs et plus de 24.000 blessés.
Jusqu’au 29 octobre, environ 1.950 Palestiniens étaient portés disparus, dont au moins 1.050 enfants, qui pourraient être piégés ou tombés en martyrs sous les décombres.

Abdelkader T.