Reprise ce 10 novembre : Entraîneurs et joueurs face aux supporters

Ligue 1

, La JS Kabylie inquiète ses supporters. Est-ce une habitude, celle-là même qui angoisse de nombreuses équipes de football ?

«Si des déclarations rassurantes se multiplient pour faire croire aux supporters qu’un seul entraineur étranger pourra modifier les schémas tactiques et rendre visible les contours de leurs équipes, c’est peine perdue», nous disait un expert international joint par téléphone. Un local peut aussi faire ce travail, il faut seulement lui manifester des signes de confiances.

Beaucoup à dire et beaucoup à faire,
le foot n’est pas aussi simple que ça
Ce qui devrait changer ces discours par de vraies promesses, c’est d’abord de faire comprendre aux dirigeants que ce n’est pas la victoire qui fait la force d’une équipe encore moins aller livrer bataille et faire de l’arbitre ou de l’entraineur la principale cible. Ce que les professionnels défendent aujourd’hui, c’est surtout l’idée d’une acceptation des dirigeants de se rencontrer autour des thèmes que parrainerait le foot professionnel. Comprendre c’est quoi le club professionnel, prendre une feuille et un crayon et dessiner ensuite les vraies cibles à atteindre pour modifier la trajectoire parce que le footballeur professionnel se doit, également, d’entretenir son image auprès de son public, de ses fans et des médias ainsi que de représenter le club ou l’équipe dans laquelle il joue. Le supporter doit être pris comme un atout économique, comme l’un des trois piliers sur lequel repose un club, c’est alors le traiter comme un client que l’on cherche à contenter. Et non plus comme quelqu’un chargé de mettre l’ambiance, d’acheter son billet et éventuellement son maillot, puis de se taire si ce qu’il voit ne lui plait pas.

Des dépenses pour une meilleure place, et alors ?
Trop de dépenses pour renforcer le club, mais aussi trop d’argent pour lui assurer l’image que tout le monde espère pour tenter de lui changer son image. Mais très peu de formation et d’enseignement JS Kabylie, ES Sétif, MC Alger, USM Alger ou une autre, l’objectif est le même et les déceptions sont les mêmes et les intentions sont les mêmes tout comme tout comme les envies celles de changer d’entraineurs, accepter de verser des sommes fortes pour recruter des joueurs de qualité et sans pour autant s’inquiéter du climat et des conditions dans lesquelles les compétitions sont préparé. Contrairement à ce qu’il se passe ailleurs, l’affluence dans les stades n’est pas directement liée aux résultats car les clubs encouragent les supporters à se déplacer pour de multiples raisons. Il estime ainsi que la place donnée aux supporters par les clubs est essentielle. Le stade doit être un lieu de vie générant des recettes grâce à la présence de boutiques, de restaurants, « un endroit qui vit toute l’année ». Avec le projet de musée du foot envisagé aux abords du stade, serait-elle l’ambition des clubs ? La question n’est pas encore traitée semble-t-il.

Victoire ou Marketing, un choix difficile
Dans ce cadre, une bascule dans le modèle des clubs est selon lui nécessaire à leur survie. La combativité, la beauté du jeu, le fair-play, les émotions et le résultat positif sont attendus par l’ensemble des supporters et professionnels. La JSK, ou une autre équipe, peu importe, dès l’instant où l’objectif est le même constat. Des regroupements se multiplient, pour convaincre le public, et ce avant le retour sur les stades et qu’il a suffit d’un match amical pour faire un constat amer. Pourquoi un nul alors que les patrons s’attendaient à un score plus réconfortant, et ce, dans un match qui entre dans le cadre de sa préparation pour la reprise du championnat, fixée donc pour le 10 novembre. «L’entraîneur franco-portugais, Rui Almeida n’ont pas brillés face à la formation du RC Arba qui a démontré qu’elle était plus engagée. Sa prochaine sortie sera plus brulante face à l’Entente de Sétif comptant pour la 5e journée de Ligue 1». Un confrère s’interroge sur la forme de ce grand club quelques jours de la reprise, «la JSK montre quelques signes d’inquiétude, notamment en attaque, et c’est dans ce compartiment précis que le staff kabyle, est sommé de trouver des solutions. En dépit des nombreuses situations de buts, les attaquants kabyles, n’arrivent pas à concrétiser devant les buts adverses».
Faites que je gagne souvent au risque d’être…
Après les deux matchs remportés en amical face la JS Azazga (3-1) et face au SKAF (3-2), la JS Kabylie a joué un autre match amical face au pensionnaire de la Ligue 2 le RC Arba. Une rencontre de préparation qui a montré des signes d’inquiétude dans le rendement de l’équipe notamment en attaque. L’entraineur ne semble pas pour autant inquiet, il a livré sa version les joueurs accusent une grande charge de travail non seulement, mais fait référence à une rencontre de football jouée la veille de la rencontre face au RCA cette rencontre d’application face à l’équipe réserve aurait eu un impact important qui expliquait pourquoi ce rendement qui énormément donne lieu à des commentaires que peu auraient partage…On admet aussi que l’entraineur leur avait vivement conseillé de ne pas aller aux duels et cela pour éviter des blessures à quelques jours de la reprise du championnat. De pareilles affiches permettent généralement aux entraineurs de répondre aux questionnements qui manifestent des réactions sur le moral des joueurs. Des matchs dès ce vendredi, six matchs seront sur les écrans, l’ambiance aussi, mais sans les supporters, difficile, mais le climat de terreur et de tuerie que maintiennent les sionistes obligent que ces matchs soient eux-mêmes des signes de solidarité pour les Palestiniens.

H. Hichem

 

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