Unanimité sur la nécessité de l’adhésion des jeunes à la vie politique

Forum des jeunes d’Algérie

Les participants à une séance de haut niveau sur la participation des jeunes dans la vie publique, tenue dans le cadre de la 2e édition du Forum des jeunes d’Algérie, ouvert jeudi à Oran, ont été unanimes sur la nécessité de l’adhésion des jeunes à la vie publique comme force sur laquelle le pays s’appuie pour préserver la stabilité. Dans ce cadre, la ministre des Relations avec le Parlement Bessma Azouar a insisté dans son intervention sur l’importance de l’adhésion des jeunes à la vie politique et leur participation, à travers des institutions de la société civile, qui œuvrent a développer l’esprit de citoyenneté chez les jeunes. Elle a souligné que les jeunes sont capables de participer «efficacement» à la vie politique et faire des propositions susceptibles de trouver des solutions à plusieurs préoccupations, rappelant que l’adhésion à la vie politique constitue un des droits fondamentaux de chaque citoyen algérien. La ministre a, par ailleurs, indiqué que la Constitution a accordé aux jeunes l’opportunité d’assumer des postes politiques, soit dans le parlement ou dans les institutions supérieures, notant que «le président de la République croit en les capacités des jeunes qui sont à la hauteur de la confiance placée en eux». Mme Azouar a fait savoir que les jeunes, dont les femmes, «nécessitent la formation dans le domaine politique et cette mission est prise en charge par le Conseil supérieur de la jeunesse». Pour sa part, la présidente de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a exhorté les jeunes à être des «leaders intègres», à travers la stratégie développée par son organisme, qui œuvre à «sensibiliser et diffuser l’information du rejet de la corruption dans la société et dans les milieux des jeunes, notamment en renforçant la démocratie participative, le contrôle sociétal dans la gestion des affaires publiques et à travers la participation des associations dans la lutte contre la corruption». Elle a précisé que l’une des plus importantes prérogatives de l’autorité qu’elle dirige est de suivre, mettre en œuvre et diffuser la culture du rejet et de prévention de la corruption, en contribuant à la moralisation de la vie publique et en promouvant les principes de la transparence.n