Le nombre de personnes déplacées à Ghaza s’élève à 1,9 million

Génocide à Ghaza

Le nombre de personnes déplacées dans la bande de Ghaza a atteint près de 1,9 million, soit plus de 80% de la population de l’enclave, a annoncé l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
« Près de 1,9 million de personnes (soit plus de 80% de la population) ont été déplacées dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre », a indiqué l’UNRWA dans un communiqué.
Ainsi, du 30 novembre au 2 décembre, au moins 60.000 habitants de l’enclave se sont réfugiés dans les abris de l’UNRWA dans les régions du centre et du sud de Ghaza. Près de 1,2 million de personnes déplacées sont enregistrées auprès de 156 agences de l’UNRWA dans la bande de Ghaza, dont environ 1 million dans le sud de Ghaza. En moyenne, chaque agence abrite environ 10.300 personnes, « plus de quatre fois sa capacité », poursuit la même source.
Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a mis en garde contre les risques d’un « tsunami humanitaire » à cause de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza. Selon lui, avec l’arrivée de l’hiver, les habitants de l’enclave pourraient « être confrontés à une véritable catastrophe humanitaire ».
M. Lazzarini a également noté que les médecins de Ghaza mettaient en garde contre une « augmentation significative des maladies » dans un contexte de « manque de nourriture, d’eau potable et de conditions insalubres croissantes ».
Une trêve humanitaire entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré 7 jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans le secteur, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens.
Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza, qui a entraîné une destruction massive des infrastructures et une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon les autorités palestiniennes et les Nations Unies.
APS