L’artiste Kour Noureddine reçoit le premier diplôme (Idjaza) de l’histoire de la calligraphie du Monde arabe

Oran

L’artiste Kour Noureddine vient de recevoir le premier diplôme (Idjaza), l’équivalent d’un doctorat, de l’histoire de la calligraphie arabe, a-t-on appris de l’artiste oranais.
Cette distinction lui a été décernée pour sa contribution à la promotion et l’enrichissement de cette forme d’expression artistique dans le domaine de l’audiovisuel en Algérie et dans le Monde arabo-musulman, indique-t-on.
Le diplôme lui a été décerné par le doyen des calligraphes égyptiens, Messâd Khodhir El Borsaïdi, qui est également le président du Haut comité de la calligraphie arabe dans son pays et, par ailleurs, propriétaire du plus grand musée de cet art, a déclaré à l’APS Kour Noureddine, qui s’est dit «honoré d’être le récipiendaire d’une telle distinction».
Le calligraphe algérien, qui a précisé avoir appris les bases de cette forme d’expression artistique de son homologue égyptien, a affirmé que le diplôme qui lui a été décerné est le premier du genre dans le Monde arabe, se disant «fier d’être le premier algérien à en être l’attributaire».
L’artiste a fait observer que ce genre de diplôme n’est attribué qu’aux artistes spécialisés dans la calligraphie par les maîtres (Cheikhs) de cet art, considéré, souligne-t-on, comme une marque distinctive de la culture et du patrimoine artistico-culturel du Monde arabo-musulman.
Cette distinction a eu lieu lors de la participation de l’artiste algérien, en qualité d’invité d’honneur, à la 8e édition du Congrès international de calligraphie qui s’était déroulé dans la capitale égyptienne, Le Caire, souligne-t-on.
Kour Noureddine avait participé à cette manifestation en proposant 5 œuvres, ce qui lui avait valu la reconnaissance de ses pairs, qui avaient apprécié la qualité de son travail et sa contribution dans le développement de l’école algérienne et arabe de calligraphie, ainsi que ses efforts dans la promotion de cet art via les réseaux sociaux.

R.C