Chacun se bat pour avoir raison, et tirer son épingle du jeu

Football

Parler d’entraîneur, c’est un peu provoquer un long, voire même un large débat.

C’est un peu comme si l’on parlait des arbitres. Hier, c’était le portugais de la JS Kabylie qui faisait l’objet de critiques de la part des supporters, «les défaits, c’est lui», et aujourd’hui, c’est l’entraîneur Juan Carlos Garrido de l’USM Alger qui fait sujet sur les tablettes des Usmistes. Le nul ramené ce vendredi d’El Bayadh face au MCEB, n’était pas celui espéré par les Rouge et Noir, lesquels reprochent ses choix tactiques.

Qui a raison et qui a tort ?
Menés 1-0, pratiquement à l’heure de jeu, les Usmistes ont réussi à revenir au score, vingt minutes plus tard, soit après l’incorporation d’Ait El-Hadj. « Ce n’est pas l’entraineur qui nous faut », disait un fervent supporter. Mais à quelques mètres, le concerné pourrait bien répondre, «Les joueurs qui regardent une fausse motte de terre ou qui font mine de s’être fait mal après une frappe ratée ne sont-ils pas fautifs du but adverse ? Ou encore « Les joueurs qui lèvent le pouce en direction de leur coéquipier qui leur a envoyé une passe en tribune ».

Ces défaites qui font filer droit vers
des formations
Les défaites sont-elles la résonance d’un football qui réclame une formation plutôt professionnelle ? La réponse vient directement des terrains, ou des joueurs continuent à l’indiquer avec des comportements qui n’honore pas leur auteur, notamment lorsque des stars se montrent agressifs avec des arbitres, et ce, pour une faute non sifflée, alors qu’il aurait été plus intelligent de la part d’un international de donner une belle image qu’il aurait pu faire imposer lors des duels sportifs «c’est d’après les matches des équipes nationales qu’on juge de la valeur du football d’un pays ». Or, non seulement le statut professionnel ne permet pas d’atteindre les objectifs visés, mais de surcroît le sentiment de stagnation, voire de régression, les résultats ne peuvent que continuer à décevoir nombre de supporters (dirigeants, entraîneurs, journalistes…). De multiples facteurs contribuent à expliquer ce constat d’échec du « football professionnel auquel sont associés différents acteurs».

Le terrain est aussi un terrain d’initiatives
Ne faudrait-il pas tenter d’organiser une formation pour les entraîneurs de football afin d’inculquer aux joueurs une préparation sportive performante ? Une question qui se pose d’elle-même, ces stages, permettent aussi d’acquérir de véritables compétences pédagogiques. «Sommes-nous en retard ou en avance par rapport aux autres nations ?» Question posée par une psychologue. Le terrain continu de susciter des réactions et souvent propose des initiatives. Si celles-ci sont respectées, elles pourraient apporter un plus dans la formation, non seulement des entraineurs, mais aussi des joueurs, des cadres, lesquels ont aussi droit à une formation dans la gestion d’une communication qui fera du football un espace de formation de haute qualité dont ses répercussions sur les supporters ne sera plus à démontrer.

La critique positive…
Le style de critiques positif est à la mode, mais fait-il avancer les choses ? Cela nous renvoi à ce qui secoue la gestion de la JSK. «Ce dont souffre le club kabyle, c’est bien le niveau des joueurs. Au jour d’aujourd’hui, on ne comprend pas comment fonctionne ce club avec des joueurs qui n’arrivent pas à cadrer leurs tirs ou à lober le gardien de buts, ce qui me pousse à m’interroger sur ce qu’ils font lors des entrainements», déclarait ce dimanche Abdelmadjid H. ex cadre d »une société nationale.

L’USMA pense à son déplacement Egypte
Pour l’USMA « L’Espagnol explique aux micros des médias que son équipe a bien joué et a raté la victoire. «J’estime que mes joueurs étaient à la hauteur de cette confrontation et sont à féliciter, non seulement pour cette rencontre, mais pour toutes les dernières confrontations. Le MCEB n’est en dans une phase d’apprentissage, elle a très bien joué et personne ne doit la sous-estimer, on est pas des imbattables, tout peut arriver dans une encontre de football». Reste à l’Espagnol de jouer l’une de ses meilleures cartes contre l’équipe de Future SC, qu’elle affrontera prochainement en Egypte dans le cadre de la 4e journée de la phase de poules, prévu ce mercredi tout en ayant en tête le MCA, comme prochain adversaire le 25 décembre.
H. Hichem