Les recrutements que dénoncent les supporters

Football

Ce qui arrive dans une équipe de football, ne peut pas être un fait exclusif. Il peut faire du bruit, même s’il avance au rythme d’une tortue. Parmi ces cas, on citera celui du joueur de la JS Kabylie qui percevait un salaire estimé à 21.000 euros par mois, soit «ce qui ferait de lui le deuxième joueur le mieux payé de notre championnat après Belaïli», fait remarquer un journaliste sportif.
Ceci dit, pour souder une équipe, il est important d’en valoriser chaque pion et les qualités qui lui sont propre, sauf que sur le terrain, l’international Belaïli justifie, à son employeur et à ses supporters, son salaire. Ce n’est pas le même schéma chez la JSK, ou l’international attaquant tanzanien ne s’est pas encore affirmé et n’a pas encore exprimé son talent, de «grand artisan» ; comme il fut qualifié lors de sa présentation aux médias par les dirigeants du club. «Cet international tanzanien Saimon Muaza traîne sur le terrain sans jamais exprimer sa qualité, et donc sa performance de technicien», regretta l’étudiant Bailech Smail de Bouira.

Les observateurs ne comprennent pas…
Loin de susciter des questionnements sur son recrutement par le club le plus titré. Les observateurs qui s’intéressent à l’évolution du football, continuent de se poser une brochette de questions, s’interrogent sur les éléments récoltés autour de la performance, qui peuvent être des données de match ou des données physiques qui servent à indiquer l’évaluation du joueur, connaître ses statistiques, son évolution. Les critères sur lesquelles il a été recruté ? Qu’est ce qui caractérise sa fiche technique ? Cela concerne aussi l’ensemble des joueurs recrutés de l’étranger; pas uniquement le cas de la JSK, qui ne peut faire exception.

Les supporters réagissent
«Tout le monde se demande d’ailleurs comment un grand club comme la JSK offre une telle mensualité pour un tel attaquant qui n’a rien montré depuis l’entame du championnat. Le plus drôle est que la direction avait officialisé avec lui et avait annoncé sur le site du club qu’une grosse surprise attendait les supporters, pour qu’elle annonce, une heure après, la signature de l’international attaquant tanzanien», rapportait un média. Lors de ses déclarations face aux médias n’a-t-il pas voulu se montrer comme étant le joueur le plus sincère et le plus honnête de toute la brochette de joueurs de football, en déclarant « s’il ne répondait pas à ses exigences financières, il ira ailleurs sous prétexte qu’il avait reçu d’autres offres».

Un gâchis pour la JSK ?
«De qui veut-on se moquer ? Quelles sont les conséquences d’un mauvais recrutement ? Vous pensez qu’une erreur de casting n’est pas si grave ? Selon les situations, elle peut avoir de sérieuses conséquences sur le club. «Cela inclut notamment les moyens investis pour trouver la bonne personne et le temps passé à recruter. Lorsqu’il a été surestimé ou mal jugé, il vient perturber l’organisation et empêche l’équipe d’avancer. Pire, il peut même marquer contre son camp ! Les conséquences organisationnelles d’un mauvais recrutement ont de nombreux impacts» explique un ancien entraîneur d’un club régional.

Et enfin…
À l’inverse, lorsque les erreurs se multiplient (mauvais profils sélectionnés, choix par défaut en situation d’urgence, candidats qui ne sont pas à la hauteur), le fossé peut se creuser. Le pire, dira-t-il, est que la conséquence est alors une méfiance constante entre les cadres du club ce qui peut envenimer les relations au sein même d’une formation. «Dans certains cas, cette dégradation peut même entraîner des guerres internes et une ambiance délétère, lorsque les managers qui recrutent, doutent des capacités. Les hauts faits de tricherie appartiennent à la légende du football».

Dernière minute : Saimon Muaza et Hichem Mokhtar quittent la JSK
Mardi soir, l’information tombe. L’international tanzanien Saimon Muaza et le joueur Hichem Mokhtar quittent la JSK. Ils ont résilié leur contrat à l’amiable pour faciliter la tâche à la direction du club qui devra faire attention aux prochains recrutements.

H. Hichem