«Voilà pourquoi Amoura n’était pas titulaire dès le début»

Union Saint-Gilloise

,L’entraîneur allemand de l’Union Saint-Gilloise (Div.1 belge de football) Alexander Blessin, a expliqué la raison pour laquelle il avait laissé l’attaquant international algérien Mohamed Amine Amoura sur le banc en début de la saison.
«Il y a une raison pour laquelle il n’était pas dans l’équipe dès le début : l’aspect tactique. Il a dû apprendre à défendre. En possession du ballon, il n’a pas besoin d’aide, mais il était nécessaire de franchir ce pas», a-t-il indiqué en conférence de presse, cité mardi par la presse locale.
Amoura (23 ans) s’est engagé pour quatre saisons avec l’USG, après deux saisons passées au FC Lugano (Suisse), contre un chèque de 4 millions d’euros plus bonus, ce qui représente le transfert le plus cher de l’histoire du club saint-gillois.
Le joueur algérien est en train de crever l’écran en Belgique, en atteignant la barre de 14 buts, toutes compétitions confondues. A l’exception du match en déplacement face à Beveren (2-0) en 1/8es de finale de la Coupe de Belgique, Amoura a inscrit à chacune des rencontres
disputées depuis le début du mois de décembre, toutes compétitions confondues, dont le but marqué jeudi dernier à domicile face aux Anglais de Liverpool (2-1) en Ligue Europa. Blessin ne veut pas non plus voir sa pépite se blesser : «en outre, il y a l’intensité de tous ces matchs qui se succèdent. Cela a un impact et donc on peut avoir des blessures rapidement. Ce n’est pas toujours facile d’expliquer cela, mais sinon il risque une blessure où il risque d’être absent cinq-six semaines», a-t-il ajouté. L’Union Saint-Gilloise devra, de toute manière sans doute, faire sans les services d’Amoura, qui sera retenu par l’équipe nationale algérienne en vue de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2023 (reportée à 2024) en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février).
«On ne sait pas s’il sera là et il veut faire ses preuves. Il donne tout
pour cela, mais il doit nous faire confiance. Est-ce que je veux qu’il aille à la CAN ? bien sûr que non ! Mais d’autres équipes sont confrontées au même problème», a-t-il conclu.n