Bâtir un modèle complémentaire entre les forces de la société civile et les pouvoirs publics

L’appel du Président Tebboune

«La nouvelle dynamique qui s’est traduite par l’interaction positive et continue entre la société civile et les pouvoirs publics confirme la pertinence de notre pari sur la société civile pour renforcer la résilience et bâtir un modèle complémentaire entre les forces de la société civile et les pouvoirs publics», a fait constater le Président Abdelmadjid Tebboune, dans son allocution samedi à l’ouverture des travaux du Forum national de la société civile «Dialogue, citoyenneté et développement», organisé au Palais des Nations (Club des Pins), lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui.

Le rôle de la société civile dans la consolidation des assises de l’Etat, a été souligné par le Président Tebboune qui a invité à développer les cadres de coopération entre l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et les autres organes consultatifs et organisations de la société civile en vue de passer à une nouvelle étape d’action coordonnée et intégrée. Le Président Tebboune a indiqué que «la société civile est notre premier allié pour consolider les assises de l’Etat et le partenaire du Gouvernement dans les efforts nationaux visant à réaliser le développement durable global dans toutes ses dimensions». Dans le même sillage, le Président Tebboune a souligné que les différentes démarches visant à renforcer le rôle de la société civile avaient «permis d’instaurer une nouvelle dynamique qui s’est traduite par l’interaction positive et continue entre la société civile et les pouvoirs publics». Il a rappelé, à cette occasion, «l’élan de solidarité des différentes composantes de la société civile dans les moments difficiles qu’a traversés le pays en raison de la crise sanitaire mondiale ou de certaines crises naturelles», le qualifiant d’«exemple éloquent du sens du sacrifice, de l’abnégation, de l’engagement et de la solidarité qui mérite d’être salué».
Le président de la République a également exhorté les représentants de la société civile dans les différentes instances nationales à «contribuer activement aux activités de ces instances et à transmettre les propositions et préoccupations des différentes franges qu’elles représentent». Le Gouvernement est, quant à lui, appelé à «redoubler d’efforts en vue de renforcer la place et l’apport de la société civile, aussi bien au niveau local que national, dans le cadre de son accompagnement permanent», a ajouté le Président Tebboune, invitant à développer «les cadres de coopération entre l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et les autres organes consultatifs et organisations de la société civile en vue de passer à une nouvelle étape d’action coordonnée et intégrée».
Le Président Tebboune a, par ailleurs, rappelé avoir conféré à l’ONSC un caractère régional et arabe, en soulignant, lors de la tenue du Sommet arabe les 1er et 2 novembre 2022 à Alger, «la nécessité d’élargir la participation des composantes de la société civile et de relancer leur rôle dans le système de l’action arabe commune, dans le cadre d’une série d’initiatives visant à conférer à la société civile arabe un rôle actif selon une approche participative avec les différentes institutions officielles des pays arabes». Le Président Tebboune a également mis en avant l’intérêt particulier accordé par l’Etat à la promotion et à la valorisation du rôle de la société civile «en tant que rempart infranchissable, levier important et cadre interactif de débat public sur les enjeux et défis collectifs, mais aussi en tant que partie essentielle de l’équation du développement à travers son rôle solidaire, de sensibilisation et de contrôle».
Il a en outre souligné avoir veillé à «permettre à la société civile de contribuer à la création de plusieurs instances nationales importantes, à l’instar de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption et du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), compte tenu de la responsabilité qui incombe à ces instances et de la nécessité pour elles de s’appuyer sur les expériences dont disposent les acteurs de la société civile, toutes tendances confondues, et de se référer à leurs avis et visions au regard de leur contact direct avec le mouvement associatif».
Lakhdar A.