La data, et l’intelligence artificielle au service du football moderne

Le recours à la data et l’intelligence artificielle devient progressivement une habitude dans le football.

Les recherches publiées sur la data et l’IA dans le football se concentrent souvent sur les aspects techniques, comme les performances des joueurs.
Ainsi, dans cet article de presse on comprend mieux l’évolution ou plutôt les effets de cette vision globale sur le football grâce à de nombreuses implications de la data/IA dans le football. Ces options ignorées jusque-là ou presque apparaissent au grand jour et permettent aux dirigeants d’affiner les recrutements notamment, puisque c’est de cela qu’il s’agit le plus. « le marché des transferts, les problématiques liées à l’éthique et la prise de décisions suite à l’utilisation de la data/IA dans le football. Nous évoquons aussi l’idée d’une possible apparition d’une plateforme d’achat / vente des joueurs» souligne le magazine « Management/ Data science ».

Les données avancées du joueur
dans la transparence
Selon ce magazine, les données peuvent être collectées manuellement par observation ou automatiquement ces informations sur les joueurs sont obtenues à l’aide de capteurs sophistiqués qui traquent les déplacements des joueurs sur le terrain. L’avantage de cette option déjà utilisée par la FIFA lors de la coupe du monde 2022, il « permet à chaque joueur d’avoir accès aux données individuelles consultables immédiatement après chaque match… Les type de données collectées sont, entre autres, les données footballistiques avancées (exemple : la nature des mouvements réalisés par un joueur en vue de recevoir le ballon), non seulement mais aussi les données de performance physique (la distance parcourue à différents seuils de vitesse, le nombre de courses au-dessus de 25 km/h ainsi que la vitesse maximale enregistrée) et les données avancées d’intelligence footballistique. Et enfin ces données sont ensuite synchronisées, souligne le magazine, avec les séquences de match pour permettre aux joueurs de revoir facilement leur match sous différents angles de leur prestation.

Analyse et statistiques
C’est dire que le football prend aussi le train des nouvelles technologies, il évolue, c’est indéniable, il vole au secours de plusieurs clubs de football, disant plutôt au secours des dirigeants qui veulent réussir dans leurs démarches, lorsqu’il s’agit surtout de recrutement de nouveaux joueurs. Est-ce la fin du casse-tête chinois, pour les des clubs qui veulent prendre de l’avance et donc gagner du temps dans leurs opérations de recrutements Depuis deux ans, un club français franchit l’une des plus importantes barrières qui va lui permettre d’être à l’heure de l’Intelligence Artificielle. Ce club utilise les données, la data, pour recruter les joueurs de son équipe. En somme, il ne veut plus faire confiance aux fiches techniques qui leurs sont proposées. « Une analyse basée sur les statistiques qui a porté ses fruits, la saison dernière, quand le club est monté en Ligue 1. La méthode a été de nouveau utilisée pour cette nouvelle saison, avec un objectif en tête : se maintenir dans l’élite…

Tout sur le joueur : une méthode qui permet de recruter malin
La data, cœur de la stratégie du recrutement « On travaille avec des sociétés qui nous fournissent de la data, comme Opta ou StatBomb, et après, on a des statisticiens, nos propres logiciels, nos propres algorithmes, qui nous aident dans toutes les décisions qu’on prend dans la gestion du club …. Une méthode qui permet de recruter malin et pour pas cher. Revenons à l’exemple du jouer recruté, son club n’a déboursé « que » 350 000 euros pour le recruter. Aujourd’hui, selon Transfermarkt, la valeur du joueur est de 6 millions d’euros. D’autres exemples peuvent être cités : Rhys Healey, 20 buts en Ligue 2, Stijn Spierings, Brecht Dejaegere…», explique ce dernier à l’AFP. « On a vu que la qualité de l’équipe n’était pas que technique, mais aussi au niveau de l’état d’esprit. Nos datas nous aident, mais il y a la compétence des équipes derrière. C’est un projet fondé sur les hommes. » Des déclarations qui font échos à celle de Damien Comolli, lors d’une interview à Téléfoot.

En résumé
Une quinzaine de nationalités différentes Avec cette méthode de recrutement, l’effectif s’est largement « internationalisé » puisque pas moins de 15 nationalités sont représentées. Un casse-tête pour Philippe Montanier, l’entraîneur ? Pas le moins du monde selon ce dernier, qui échange aussi bien en Français qu’en Anglais. Mais les statistiques et les données ne font pas tout dans le recrutement.
H. Hichem