La Palestine appelle Guterres à dénoncer l’irrespect des résolutions onusiennes par l’entité sioniste

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, a appelé le SG des Nations unies, Antonio Guterres, «à l’effet de soumettre d’urgence son rapport sur l’irrespect de l’entité sioniste des résolutions onusiennes, particulièrement la résolution 2712 recommandant des pauses et couloirs humanitaires étendus à Ghaza».
«Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, doit soumettre d’urgence son rapport sur le refus de l’entité sioniste jusqu’à présent de mettre en œuvre la résolution 2712, et à établir les moyens nécessaires pour mettre en œuvre les résolutions pertinentes des Nations unies», a indiqué la diplomatie palestinienne dans un communiqué repris, mercredi, par l’agence de presse Wafa.
La résolution 2712 a été adoptée en novembre dernier par écrasante majorité des membres du Conseil de sécurité, à savoir 12 voix sur 15. Elle demande des pauses et couloirs humanitaires urgents et étendus dans toute la bande de Ghaza pour permettre un accès humanitaire total, sûr et sans entrave. Saluant, en outre, la nomination de Mme Sigurd Kaag, au poste de Coordonnatrice des Nations unies pour les affaires humanitaires et la reconstruction, en application de la résolution 2720 du Conseil de sécurité visant à créer un mécanisme international pour accélérer l’acheminement d’aide au peuple palestinien, le ministère a appelé «à faciliter sa tâche et à exiger une coopération totale de la part des autres organisations internationales».
«La coordinatrice humanitaire Sigrid Kaag doit bénéficier de l’énorme stock de travail humanitaire des organisations internationales telles que l’UNRWA, l’Unicef, OCHA, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres organisations, ainsi que de leur rôle dans l’allégement des souffrances du peuple palestinien qui est soumis à une guerre de génocide», a-t-il écrit.
Mercredi, le chef de l’Organisation mondial de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus «a alerté contre les risques élevés de la famine et l’apparition de toutes sortes d’épidémies».
Il a appelé la communauté internationale à prendre «des mesures urgentes pour atténuer le grave danger qui pèse sur la population de Ghaza et compromet les capacités des humanitaires à aider une population souffrant de terribles blessures, de faim aiguë, et d’un risque grave de maladies».