Après avoir bloqué l’accès à la mosquée d’Al-Aqsa, la police israélienne attaque les fidèles

Al Qods

Les tensions se sont intensifiées aujourd’hui à Jérusalem occupée alors que la police d’occupation israélienne a réprimé les fidèles et les a attaqués avec des gaz lacrymogènes à proximité de l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, laissant des dizaines d’entre eux souffrant d’inhalation de gaz lacrymogènes. Les affrontements ont eu lieu dans le quartier de Wadi al-Jooz, adjacent au lieu saint, alors que les fidèles se rassemblaient pour la prière du vendredi, incapables d’entrer dans la mosquée Al-Aqsa pour la 12e semaine consécutive en raison des restrictions imposées par les forces d’occupation israéliennes. Les militaires israéliens ont tiré des balles métalliques recouvertes de caoutchouc et des grenades lacrymogènes et ont aspergé la foule avec de l’eau contaminée pour la disperser, provoquant de nombreux cas d’étouffement dus à l’inhalation de gaz lacrymogènes, selon notre correspondant. Le recours à la force s’est étendu aux journalistes couvrant l’événement, les forces d’occupation israéliennes les attaquant et les expulsant des lieux. Seuls 12 000 fidèles ont réussi à entrer dans la mosquée Al-Aqsa pour accomplir les prières. Depuis les premières heures du matin, les forces de l’ordre ont mis en place des mesures strictes empêchant des centaines de fidèles d’entrer pour accomplir la prière de l’aube. La police israélienne a également soumis les fidèles à des fouilles, examiné leurs cartes d’identité et interdit l’entrée à ceux qui venaient de l’extérieur de la vieille ville de Jérusalem. Pour le 12ème vendredi consécutif, les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs mesures militaires strictes visant la mosquée Al-Aqsa et les habitants de la vieille ville.
Cela a entraîné une baisse significative du nombre de fidèles entrant dans le lieu saint, qui atteignait auparavant jusqu’à 70 000 un vendredi normal, mais aujourd’hui, ce nombre ne dépasse pas 12 000.
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