La presse ivoirienne sans pitié après la déroute des «Eléphants»

Groupe A

, La presse ivoirienne a qualifié mardi d’«humiliation» et de «honte», la lourde défaite concédée par les «Eléphants» lundi face à la Guinée-équatoriale (0-4) au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé (25 km d’Abidjan), en match comptant pour la 3e et dernière journée (Gr.A) de la CAN-2023 qui se déroule en Côte d’Ivoire.
Personne n’a parié un kopeck sur cette débâcle inattendue des «Eléphants», perçue tel un drame national au pays, tellement un grand espoir reposait sur les coéquipiers de Seko Fofana pour aller jusqu’au bout de la compétition, et reconquérir la couronne continentale qui fuit la Côte d’Ivoire depuis l’édition 2015.
Avec trois points au compteur, après une victoire en match d’ouverture face à la Guinée-Bissau (2-0), et deux revers concédés devant le Nigeria (0-1) et la Guinée-équatoriale (0-4), les Ivoiriens ont besoin d’un vrai miracle pour espérer se qualifier parmi les quatre meilleurs troisièmes.
«La Guinée-équatoriale endeuille la Côte d’Ivoire», écrit dans sa Une, le journal La Nouvelle Alliance, alors que le RHDP News a appelé à la démission du sélectionneur français Jean-Luis Gasset et du président de la Fédération ivoirienne Yacine Idriss Diallo: «Les têtes de Gasset et Diallo réclamées». «Une défaite qui fait tâche d’huile», écrit de son côté Génération Nouvelles. Le quotidien spécialisé Super Sport n’est pas allé avec le dos de la cuillère: «Les Eléphants jettent la honte sur la Côte d’Ivoire : Gasset dehors, Idriss démission».
Le même journal a indiqué que les joueurs ont quitté le stade sous forte escorte, alors que des bus de transport ont été caillassés par des supporters déchaînés et déçus du résultat.
«Décevant Eléphants!» regrette le journal L’Avenir, qui a fait état de «pleures, larmes, et lamentations hier à Ebimpé», tandis que Notre Voie a écrit en Une «Humiliés !» avec une photo du coach ivoirien tenir sa tête.
Le Nouveau éveil a regretté de sa part «une équipe sans âme, sans stratégie», avant de lancer «FIF, entraîneur, joueurs, pour une fois, situons les responsabilités».
«Quel gâchis, quel honte !», a commenté Le Rassemblement, qui fait état d’une «humiliation de 28 millions d’Ivoiriens» avant de dézinguer le sélectionneur Gasset en le qualifiant d’ «un coach en mode silencieux».n