Quelles formations professionnelles pour les Djelfaouis ?

Djelfa

C’est au siège de l’Assemblée populaire de wilaya que s’est tenue, mardi 30 janvier 2024, une rencontre dont l’objectif est d’étudier les formes et formules de coordinations entre les différents secteurs et celui de la formation et l’éducation professionnelles. Elle a été parrainée par le ministre de la Formation et de l’éducation professionnelles et soutenue par le wali de Djelfa. Cette journée est placée sous le thème «La relation entre le secteur de la formation et de l’éducation professionnelles avec le partenaire économique». La séance présidée conjointement par le président de l’assemblée populaire de wilaya et le secrétaire général de la wilaya représentant du wali de Djelfa. Cette rencontre qui a duré plus d’une demie journée et regroupant pratiquement tout l’encadrement du secteur, les élus de l’APW, les représentants de la société civile, certains directeurs d’exécutif de la wilaya de Djelfa, quelques maires, les chargés de formation des différentes directions mais pas tous et enfin les gens de la presse. Au cours de cette rencontre des conventions de partenariat ont été signées par le directeur de wilaya et des entreprises préalablement prêtes pour l’événement. Après la présentation du secteur et les discours protocolaires. Le SG a présidé en tant que modérateur un débat fructueux ou le sérieux qui s’est instauré a encouragé les participants à proposer, soit de nouvelles filières, ou encore relever des défauts et problèmes. Le métier qui a pris le plus de temps est celui qui a trait à l’élevage ovin. Certes de prime à bord, c’est un métier comme beaucoup de métiers qui sont liés à l’agriculture l’élevage. Sauf qu’actuellement il n’y a aucune progression pédagogique destinée à la formation de bergers. Le gardiennage et l’accompagnement des moutons se font par des familles et le métier est transmis de père en fils. Même les femmes de bergers assistent leurs maris dans l’élevage et surtout dans la traite des brebis et le décongestionnement des agneaux et lors de la mise bas par les brebis et la scission entre les deux êtres par la rupture du cordon ombilicale. Enfin ces remarques sont apportées pour rester dans l’actuel monde. L’intervention faite pour le recadrage du débat a été faite pour les sous produits du mouton tels que la laine les peaux les cornes et les os. Plusieurs propositions ont été faites et un ensemble de recommandations retenues et doit être transmis aux instances supérieures. Beaucoup de métiers n’ont pas retenue l’attention de ceux qui ont préparé cette journée. Les énergies renouvelables notamment les métiers simples tels que l’entretien des panneaux solaires et des éoliennes. Pour ne pas faire dans le noircissement des tableaux : il serait bénéfique de réfléchir aux métiers de l’avenir. Demain les routes et voies ferrées verront une utilisation soutenue, d’où un entretien au quotidien en sus de la construction avec le béton ce qui implique de l’expertise de la main d’œuvre. Demain aussi, c’est la fibre optique, d’ailleurs qui a remplacé beaucoup de réseaux en cuivre et dont les techniques sont plus pointues. Certaines industries ont repris, elles demandent de la main-d’œuvre qualifiée, notamment dans la mécanique générale (tournage-fraisage-ajustage…). Ce qui peut être retenu, et c’est très positif, c’est cette volonté de faire, vouloir faire, car dans certains centre de formations professionnelle des licenciés suivent des formations basiques.
Djilali Harfouche