D’importants investissements consentis par Sonatrach en 60 ans

ENERGIE Industrie gazière

L’Algérie a réussi à bâtir une industrie gazière parmi les plus développées dans le monde, grâce aux importantes réserves existantes et aux projets d’investissement colossaux consentis, faisant d’elle, aujourd’hui, un fournisseur fiable et sûr de cette énergie à l’échelle internationale, en renforçant les exportations, tout en continuant à répondre aux besoins nationaux croissants.
L’Algérie, qui accueillera, du 29 février au 2 mars, le 7ème Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), avait misé sur le développement de l’industrie gazière en engageant une politique d’investissement soutenue dans le domaine, avec la multiplication des projets dans l’exploration, la production, la liquéfaction et le transport. Depuis la première découverte d’un champ gazier en 1956 à Hassi R’mel, entrée en production le 1er avril 1961 et le recouvrement de la souveraineté nationale en 1962, l’Algérie n’a pas cessé d’augmenter ses investissements dans ce secteur névralgique.
C’est ainsi que fut créée le 31 décembre 1963, la Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach), qui allait devenir l’outil de la politique énergétique du pays.
Moins d’un an après, l’Algérie se dotait de son premier complexe de liquéfaction de gaz (GL4Z), situé à Arzew, connu sous le nom de « La Camel » (sigle de la Compagnie algérienne de méthane liquide).
Après cette lancée, d’intenses démarches étaient alors entamées pour le développement de ce secteur, appuyées par la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février 1971, après un long processus de négociations.
L’Algérie venait ainsi de récupérer au moins 51% des intérêts des sociétés pétrolières françaises concessionnaires qui opéraient dans le Sud du pays et la totalité des champs gaziers en exploitation. En franchissant cette étape décisive, renforcée par la prise en charge de l’aspect formation, d’importants projets avaient été lancés à partir des années 70, englobant notamment la réalisation de nouveaux complexes de liquéfaction, des réseaux de gazoducs internationaux, des canalisations fortement déployées au niveau national, de multiples infrastructures de transport et de traitement ainsi que des ports spécialisés.
Cette ambitieuse politique d’investissement a abouti à la hausse de la production gazière de l’Algérie, laquelle a dépassé 136 milliards de m3 à fin 2023, alors que l’objectif fixé à l’horizon 2028 est d’atteindre une production de 146,7 milliards de m3, dans la perspective d’assurer la sécurité des approvisionnements et d’augmenter les niveaux d’exportations à près de 100 milliards de m3.
Agence