Pas facile de faire redonner du goût aux Verts

L’Algérie toute entière ne sait quoi dire. Pour l’instant, ses fervents sportifs n’ont aucun choix que celui d’attendre. Attendre poliment pour voir.
Les informations quant à elles ne cessent de produire ce qui ressemblerait à une véritable concurrence. Il y aurait sous l’emballage, de l’optimisme, du pessimisme, de la rumeur, du mensonge, enfin de tout pour maintenir en haleine les sportifs qui n’écoutent plus personne sauf le terrain.

«L’excès de précipitation»
Pour l’heure, seule l’image de l’ex sélectionneur, l’Algérien Djamel Belmadi, est au centre des discussions. Ses réalisations, ses sélections, ses réussites, ses échecs, ses coups de gueule, ses objectifs, il était l’homme de terrain. Un autre débat figure dans les discussions, en l’occurrence l’ambiance qui règne au sein de la Fédération algérienne de football. «Sadi, doit faire le ménage autour de lui, s’entourer de cadres engagés qui se mettraient uniquement au service du football que pour le football, des cadres qui mettraient ce football à l’abri de toutes tentatives ou autres intérêts», nous déclarait Amar de Ouaguenoune (Tizi Ouzou) et fervent supporter des Verts. Et d’ajouter «ce que nous vivons aujourd’hui est un match de coupe ou l’excès de précipitation fait rater la cible».

Les solutions sont chez nous
Un ex joueur international en retraite, B. Kamel, lui estime que la meilleure solution n’est pas d’aller taper aux portes des entraîneurs étrangers, «nous avons d’excellents professionnels en Algérie. Bougherra serait une excellente solution qui a fait ses preuves. Je ne comprends pas pourquoi mettre en place une commission de recrutement, comme si la FAF est une annexe de l’Anem. Cette stratégie risque de démontrer que nous recrutons le premier venu, un entraîneur de qualité ne déposera jamais son CV. Bougherra, et je suis persuadé, il fera un travail aussi bien que Belmadi avec autour de lui un staff purement algérien. Nous sommes en train de perdre un temps précieux».
Les Verts : un encadrement d’un haut niveau s’impose
Les doutes de voir Vladimir Petkovic débarquer en Algérie pour prendre les rênes de l’équipe nationale de football d’Algérie montrent que les négociations entre les deux parties étaient très fragiles au regard des exigences imposées par la FAF, ce qui démontre tout l’intérêt, d’avoir un encadrement capable de mener à bon port l’équipe nationale. Malgré les discussions prolongées, ils ont tout simplement fermé portes et fenêtres, et Petkovic garde sa plume dans sa poche. Selon les internautes, cette théorie suggère que l’agent de Petkovic espère peut-être inciter la FAF à revoir ses offres et à accélérer le processus de recrutement. Sadi ne perd pas son temps, il ouvre un autre dossier déjà ficelé en cas d’échec avec le Suisse. Sadi, selon des informations de la FAF a l’intention de recruter un entraîneur français».

Un entraîneur français ?
L’identité précise de cet entraîneur français reste un mystère pour l’instant, mais elle devrait être révélée lors de la réunion du prochain Bureau fédéral de la FAF. Cette annonce marque un changement significatif dans la stratégie de la FAF. Selon un média bien informé, le choix d’un entraîneur français pourrait être perçu comme une tentative de renouvellement et de diversification du staff technique de l’équipe nationale. La France est réputée pour son vivier de talents dans le domaine du football et a produit de nombreux entraîneurs de renom qui ont connu du succès à l’échelle internationale. En attendant l’annonce officielle de la FAF, les spéculations vont bon train quant à l’identité de l’entraîneur français qui pourrait être choisi pour prendre les rênes des Fennecs. Une chose est certaine : cette décision marquera un nouveau chapitre dans l’histoire du football algérien.

H. Hichem