«28.000 femmes productives adhèrent au programme de soutien à la production nationale»

Krikou

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme Kaouter Krikou a souligné, dimanche passé à Mostaganem, que 28.000 femmes productives adhèrent actuellement au programme de soutien à la production nationale lancé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en février 2021. Supervisant le lancement d’une caravane de solidarité pour fournir des aides sociales et médicales en faveur des familles nécessiteuses de 32 communes, Mme Krikou a indiqué que «les cellules de proximité de solidarité ont une expérience suffisante pour cibler les couches à prendre en charge et les enquêtes sociales ont également un rôle pour promouvoir les mécanismes de soutien de l’Etat à la femme productive». «Le programme sectoriel de soutien à l’adhésion de la femme à la production nationale, qui a débuté en 2021, a enregistré jusqu’à présent 28.000 femmes bénéficiaires de divers mécanismes de soutien et 27.000 femmes orientées vers des centres de formation professionnelle et d’apprentissage, afin d’accéder à l’indépendance financière pour la femme productive et la prise en charge de la famille ciblée», a-t-elle dit.
Lors de sa visite au marché de solidarité de la femme productive, au niveau du parc d’attraction et de divertissement «Mostaland», Mme Krikou a déclaré que «la stratégie de soutien de l’Etat et d’accompagnement à la femme productive a commencé par le fait que les femmes au foyer ont un métier, en passant par la formation au niveau des centres de formation professionnelle et d’apprentissage, jusqu’à la création d’une micro-entreprise productive».
Après avoir inspecté le centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) de Hassi Mameche, spécialisé dans la formation des femmes, la ministre a exhorté les femmes, à l’occasion de l’ouverture de la session de février, «à acquérir le professionnalisme et la technologie requis et à intensifier la formation garantissant la gestion et la durabilité de l’entreprise productive».
Dans le même centre, Mme Krikou a supervisé le lancement d’une session de formation de la langue des signes au profit des stagiaires des centres de formation et de l’enseignement professionnels, notant que ce type de formation contribuera à faciliter l’accès à l’information à cette couche sociale et améliorer l’enseignement, d’autant que le programme de son département ministériel comprend, outre la langue des signes, le braille et l’handicap moteur.