Déclaration d’Alger, la suite d’un événement à succès !

Réunion ministérielle extraordinaire préparatoire réussie, adhésion du Sénégal au GECF…

Le 7ème sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) ou GECF en anglais est déjà un succès pour l’Algérie et devrait s’achever aujourd’hui, dernier jour de la rencontre, sur un autre succès.L’adoption unanime de la Déclaration d’Alger qui résumera les acquis de ce Sommet, ses résolutions et confirmera l’engagement des 13 pays membres de ce Groupe pour une meilleure structuration du marché gazier, sera la preuve.
Dès le premier jour du Sommet, les participants sont d’avis que l’avenir du gaz, désigné comme énergie de transition réside dans la mise en place d’une nouvelle stratégie innovante et l’adoption d’une approche d’investissement adaptée aux objectifs et intérêts communs du Groupe.
Une solidarité et une cohésion qui permettront au pays producteur de gaz de faire face aux défis actuels et futurs. Lors de la réunion ministérielle extraordinaire préparatoire au 7e Sommet du GECF, prévu aujourd’hui, les participants ont débattu de la prochaine étape à suivre, de l’importance de diversifier et de moderniser l’industrie gazière. Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a qualifié cette réunion, organisée hier, à Alger, de «fructueuse», affirmant qu’«elle était dominée par le débat et la coopération entre les pays du GECF, et qui a traité de l’industrie du gaz et de son importance par rapport à la prochaine étape, ainsi que le rôle du gaz dans le futur aux côtés des énergies renouvelables, et cela à long terme».
Il a réitéré, lors de ce point d presse co-animé avec Mohamed Hamel, SG du GECF, la nécessité d’accélérer «le développement et de la modernisation de l’industrie gazière, avec l’introduction de nouvelles technologies pour la production du gaz, notamment à travers l’inauguration et le lancement de l’Institut de recherches sur le gaz (GRI), appartenant au GECF et dont le siège se trouve à Alger, et qui va se charger des études récentes, au service de la modernisation de l’industrie gazière, en prenant en compte les enjeux environnementaux et l’utilisation du gaz de façon optimale».
Les participants à cette réunion ont honoré, à l’occasion, la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, et plusieurs personnalités et des entreprises importantes dans l’industrie du gaz.
Cette distinction honorifique pour «sa longue expérience et ses nombreuses réalisations dans l’industrie du gaz, depuis le développement du GNL jusqu’à l’utilisation des technologies les plus récentes dans le domaine de l’exploitation des gisements, M. Ali Hached a été honoré pour sa valeur en tant qu’expert algérien dans le domaine», a expliqué le ministre. Les participants se sont, également, penchés sur l’expansion du Groupe avec l’adhésion d’un nouveau membre. Il s’agit du Sénégal qui «vient d’adhérer officiellement au GECF, devenant ainsi le 13ème membre du Groupe», a annoncé le Secrétaire général (SG) du GECF, Mohamed Hamel.
Le Sommet du GECF organisé, en Algérie, sera décisif pour l’industrie gazière, mais aussi pour l’avenir de la planète (transition énergétique).
Les plus grands producteurs de gaz, membres du GECF sont confiants quant au bon déroulement de cet événement, mais aussi quant à la pertinence des décisions que prendront, aujourd’hui, les chefs d’Etat qui examineront et valideront les propositions discutées et débattues lors de la réunion ministérielle extraordinaire organisée à la veille de ce «rendez-vous décisif».
Les pays producteurs de gaz, à savoir l’Algérie qui joue le rôle de chef de file «à l’échelle mondiale dans l’accélération de la transition énergétique», comme souligné par le ministre, s’accordent d’ores et déjà sur l’impératif de renforcer leur production gaz naturel liquéfié (GNL). Son usage dérive, désormais, de l’opportunité offerte par son utilisation.
Le GECF vise, à travers ce Sommet, qui intervient dans un contexte géopolitique incertain, à mettre en œuvre une nouvelle stratégie, basée sur des objectifs clairs et réalistes, en misant sur l’accessibilité et la durabilité de cette énergie.
«Il était impératif pour les pays membres du GECF d’étudier et de traiter l’ensemble des questions principales, parmi lesquelles la transition graduelle vers une économie mondiale basée sur les énergies propres, pour faire face au changement climatique, qui constitue un défi et une opportunité en même temps», a indiqué M. Arkab, estimant que «le gaz naturel va jouer un rôle essentiel, du fait qu’il est considéré comme une énergie du futur, pour assurer la transition énergétique à long terme, comme le montrent et l’affirment les études, notamment celles réalisées par les pays membres du GECF». L’investissement dans le secteur du gaz exige, a-t-il estimé, «la mobilisation d’importants capitaux. D’où, le nécessaire dialogue entre les pays producteurs et les pays consom-
mateurs de gaz pour mettre en valeur l’apport du gaz dans le mix énergétique mondial, comme énergie propre, durable et compétitive, qui pourrait assurer la sécurité énergétique». Tout sera récapitulé et détaillé dans la Déclaration d’Alger qui sera validée et signée aujourd’hui. Dernier jour du 7ème Sommet du GECF qui a rassemblé une dizaine de chefs d’Etat, de Gouvernements, de représentants diplomatiques, d’observateurs et plusieurs acteurs du secteur.
Samira Takharboucht
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