L’Algérie prend part à Nairobi aux travaux de la 6e session de l’Assemblée  sur l’environnement

ONU

La délégation algérienne, conduite par l’Ambassadeur Mahi Boumediene, a mis en avant, à cette occasion, les principes fondamentaux auxquels tient l’Algérie dans le cadre de l’élaboration d’une réponse globale aux défis climatiques actuels, dont la sévérité se fait ressortir davantage en Afrique, qui pourtant n’en est pas responsable et se trouve face à une vulnérabilité climatique contrariant son développement socio-économique.
Elle a plaidé en faveur d’une réaction internationale concertée et coordonnée s’inspirant des responsabilités historiques de ce dérèglement environnemental et des niveaux asymétriques de développement entre les pays, en se référant aux prioritaires et spécificités nationales afin de combiner les problématiques climatiques et celles de l’agenda de développement durable 2030.
L’Algérie a appelé les pays développés à honorer leurs engagements financiers envers les pays en développement afin de leur permettre d’avoir les moyens de mise en œuvre des différents instruments internationaux environnementaux, dont l’efficience dépend de la disponibilité des outils d’application.
La délégation algérienne a mis en relief, à l’occasion de cette Assemblée, l’attention particulière accordée par les pouvoirs publics, sous les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la priorité de prémunir le pays contre les méfaits des dérèglements environnementaux actuels et de réduire autant que possible leur impact sur les conditions de vie de la population, en rappelant les principales initiatives ambitieuses entreprises par le gouvernement algérien tendant non seulement à offrir un climat de vie aussi adéquat que possible, mais aussi à préserver les richesses écologiques nationales. L’ambassadeur Mahi Boumediene a également rappelé l’initiative du Président Tebboune d’inscrire dans la Constitution algérienne le principe de la protection environnementale et le développement durable et, de là, le droit du citoyen à vivre dans un environnement sain.
La délégation algérienne n’a pas aussi manqué de réitérer la condamnation de l’Algérie concernant l’agression de l’entité sioniste contre les civils palestiniens à Ghaza et de l’impact écologique et environnemental, et de rappeler ses appels à mettre fin à la tragédie humanitaire qui s’y déroule sous les regards insensibles de la communauté internationale.