Les manifestants parisiens exigent un arrêt immédiat du «génocide en cours»

Solidarité avec Ghaza

Sarah et Khadija, deux manifestantes parisiennes, ont exprimé leur indignation et leurs attentes lors de la manifestation de soutien à la Palestine, organisée le 2 mars à Paris.
Interrogées par le correspondant d’Anadolu, elles ont partagé leurs raisons de se joindre à ce mouvement et leurs espoirs quant à l’issue de leur mobilisation.
«Nous sommes ici pour dénoncer le génocide en cours à Gaza et pour manifester notre solidarité aux soignants palestiniens et au peuple palestinien, qui se battent et qui luttent contre cette injustice», a déclaré Sarah. Elle espère qu’une réaction immédiate se traduira par un cessez-le-feu et l’entrée de l’aide humanitaire et médicale pour soutenir la population de Gaza.
Khadija, quant à elle, souligne l’importance de la responsabilité internationale pour faire respecter le droit international par l’État d’Israël : «Il faut qu’il soit mis face à ses responsabilités au niveau du droit international, que les États membres et qui sont défenseurs du droit international, leur mettent un «Stop» tout simplement, qu’ils les rappellent à l’ordre».
Khadija a également fait référence à l’appel de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui a établi un risque de «génocide en cours», sans action concrète observée depuis, de la part de Tel Aviv. Elle a aussi appelé la France et les autres nations à imposer le respect du droit international par Israël, en exigeant l’arrêt des violences contre les civils. Les centaines de manifestants présents ont clairement exprimé leur solidarité avec les Gazaouis et ont fortement critiqué la «complicité» de la France. Avec des slogans tels que «C’est pas une guerre, c’est un génocide» et «Israël assassin, Macron complice», ils ont appelé le Gouvernement français à sanctionner Israël et à cesser les exportations d’armes vers cet État.
Cet événement s’inscrit dans un contexte de crise prolongée à Gaza, où depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène des attaques meurtrières, causant la mort de plus de 30 000 Palestiniens et blessant plus de 70 000 autres, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza. La CIJ a ordonné à Israël de cesser ces actes et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Malgré cette décision, les bombardements ont continué, entraînant des déplacements massifs de population et des pénuries de produits de première nécessité.
La manifestation de Paris, en solidarité avec Gaza, met en lumière une volonté internationale croissante de voir un arrêt définitif de la violence et une adhésion stricte d’Israël au droit international. Alors que les regards du monde entier sont tournés vers la réponse de la communauté internationale, cet événement rappelle l’urgence humanitaire et politique de la situation en Palestine.
Anadolu