Lorsque le Maroc cautionne la profanation de la mosquée Al Aqsa

Palestine occupée

Pourquoi ne réagit-il pas devant la profanation de la mosquée Al Aqsa par l’occupant sioniste ? Le roi du Maroc, Mohamed 6, président du Comité Al Qods, comité qui ne s’est réuni que quatre fois en 20 ans, alors que la profanation sioniste de la mosquée d’Al Aqsa est quotidienne, brille par son mutisme complice avec l’occupant sioniste.

Le Maroc qui a normalisé les relations diplomatiques avec l’occupant sioniste, en contrepartie de la reconnaisance, illégale, par Netanyahou, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental occupé, préside le Comité Al Qods, mais n’est pas intéressé par le sort de la mosquée, comme le prouve le mutisme observé pendant de longues années face à la profanation quotidienne.
L’annonce faite par l’occupant sioniste d’imposer des restrictions aux palestiniens pour la prière dans la mosquée d’Al Aqsa n’est pas dénoncée par le président marocain qui refuse de rompre les relations diplomatiques avec l’entité sioniste malgré le génocide perpétré contre les palestiniens.
Quelque quatre-vingt-dix mille Palestiniens ont accompli, vendredi, la prière des Tarawih à la mosquée Al-Aqsa à El Qods-Est occupée, malgré les restrictions des forces d’occupation sioniste à la sixième nuit du Ramadhan, a rapporté samedi l’agence de presse palestinienne officielle, Wafa, citant le département des Waqfs islamiques à El Qods.
Selon la même source, les forces d’occupation sioniste avaient été déployées aux portes de la mosquée et avaient empêché des dizaines de jeunes d’y pénétrer. Le nombre exact de ceux qui se sont vu refuser l’accès à la mosquée Al-Aqsa n’a toutefois pas été communiqué.
Depuis le début de l’agression génocidaire à Ghaza le 7 octobre 2023, la police sioniste a fermé tous les points de contrôle autour d’El Qods-Est aux résidents de la Cisjordanie occupée note l’APS.
Parallèlement à son agression en cours dans la bande de Ghaza, l’armée sioniste a intensifié ses raids et ses attaques en Cisjordanie, y compris à El Qods-Est, entraînant la mort en martyrs de 433 Palestiniens et faisant environ 4.700 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.
Depuis le 7 octobre 2023, l’Entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour «génocide».
L’entité sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave, au bord de la famine.
L’agression sioniste a provoqué, en outre le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’Onu.
L’entité sioniste est poursuivie devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Dans une ordonnance rendue en janvier, la CIJ a enjoint l’occupant de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à la population civile de la Bande de Ghaza.

Abdelmalek T.