Une première semaine du Ramadhan sereine et tranquille

L’Apoce rend le bilan de son enquête dans les marchés

Engageant ses centaines de sentinelles à travers les marchés et les grands commerces durant le mois sacré du Ramadhan afin de recueillir des informations sur la disponibilité des produits et sur l’organisation des lieux de commerce, le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), en l’occurrence Mustapha Zebdi a révélé, avant-hier à Alger, que le Ramadhan de cette année 2024 a été marquée par l’abondance de divers produits de large consommation à travers les lieux de commerce.Intervenant avant-hier dimanche au forum organisé par le journal arabophone Al-Fajr, le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), Mustapha Zebdi fait état d’une large disponibilité des produits de base ainsi que divers d’autres produits sur les marchés publics, communaux et au niveau des grands commerces pendant la première semaine du mois sacré. «D’après les rapports faits par l’organisation, nous avons recueillis plusieurs informations pouvant aider et servir les pouvoirs publics à prendre les bonnes décisions.
Nos observateurs de l’Apoce ont établi et élaboré à la fois un plan pour suivre les marchés durant le Ramadhan et d’après les premières conclusions, nous avons remarqué une abondance des produits de large consommation aux premières jours du Ramadhan au niveau des marchés», a fait observer Mustapha Zebdi, président de l’Apoce.
Selon le même responsable, la première semaine du mois sacré a été marquée, également, par une stabilité des prix des produits alimentaires, notamment ceux de base.
Le dirigeant de l’Apoce a indiqué que l’organisation avait élaboré un plan pour suivre les marchés durant le Ramadhan, de même qu’elle avait chargé ses bureaux, à travers les wilayas, d’observer et de recueillir des informations pour aider les pouvoirs publics à prendre des décisions.
Tout en saluant la disponibilité des viandes blanches sur le marché, notamment le poulet et les poissons, Mustapha Zebdi a affirmé que son Organisation joue son rôle dans la sensibilisation à la nécessité d’assurer des alternatifs alimentaires à la viande. En revanche, et concernant la disponibilité des viandes importées au niveau des marchés, l’hôte du forum d’Al-Fajr a souligné des préoccupations relatives à leurs commercialisations et à leurs approvisionnements, où son organisation a enregistré un manque flagrant des viandes importées dans plusieurs points de commerce, tout en mettant en avant l’absence de produits périmés dans les marchés.
Concernant la disponibilité du lait pendant la première semaine du Ramadhan, l’intervenant a fait remarquer que la production est abondante et que le secteur du Commerce est prêt à prendre en charge les préoccupations du citoyens au cas où il y aurait un manque de ce produit dans n’importe quelle région, appelant les citoyens à signaler toute pénurie, le cas échéant, et à la nécessité d’éviter l’achat excessif des produits de large consommation. A propos des mesures prises par le ministère du Commerce pour organiser le marché, Mustapha Zebdi a fait savoir que tout le monde a adhéré à l’opération et aux mesures d’amélioration de la situation, notamment avec une coordination à haut niveau, ce qui dénote la volonté politique pour changer les choses.
Appelant tout le monde à participer dans la modernisation et le développement des marchés nationaux, Mustapha Zebdi a affirmé que l’organisation du marché concernait tout un chacun et ne relevait pas uniquement de la responsabilité du ministère du Commerce, tout en saluant dans le même contexte les résultats positifs issus de la loi sur la lutte contre la spéculation qui a jugulé ce phénomène d’une manière remarquable.
Enfin et concernant la lutte contre le phénomène du gaspillage, le président de l’Apoce a expliqué que son Organisation mène de nombreuses campagnes de sensibilisation visant les citoyens, tout en adhérant l’opération du ministère du Commerce lancée dans le but de lutter contre le gaspillage, notamment du pain, où l’Algérie perd chaque année plus de 320 millions de dollars, a conclut Mustapha Zebdi.
Sofiane Abi