La critique négative est au podium…

Equipe nationale

Ne serait-il pas temps de soigner l’image des plateaux de télés ? N’est-il pas temps de faire corriger ceux qui s’y plaisent sur les plateaux à s’attaquer à ceux qui ont fait le bonheur des Verts ? Ne serait-il pas temps, pour certains, de cesser de faire d’une invitation au plateau télés une parfaite occasion pour régler ses comptes et trouver enfin un canal pour jouer aux grands experts du monde sportifs.

Oublient-ils qu’ils ne sont pas dans une salle fermée à quatre tours, et qu’il s’agit là d’une télé dont le signal arrose plusieurs continents.

Le témoignage de Aliou Cissé
Après Djamel Belmadi qu’on a tenté d’essorer comme une éponge sale, voilà que certains ne se gênent pas de s’attaquer à l’international Algérien, Ryad Mahrez et même à son épouse. On ne reconnaît, qu’à demi-mot, les performances des Fennecs lors des différentes compétitions internationales dont celles de la coupe d’Afrique des Nations, mais rarement de l’arbitrage à l’origine des défaites, voir des éliminations, par la faute des arbitres que dénonce le sélectionneur Aliou Cissé. Dans l’une de ses récentes conférences de presse, il déclarait : «lors de la CAN, l’arbitrage j’avais parlé de l’arbitrage. J’ai sensibilisé mes joueurs et j’en parlais depuis trois ans. Quand mon ami Djamel Belmadi parle de l’arbitrage, on dit qu’il pleure tous les jours que c’est un pleureur parce que lui il est là depuis 5 ans, et moi je suis là depuis 9 ans. Nous avons bourlingué partout sur ce continent africain, et des difficultés au niveau des arbitres qui nous mettent la pression, des délégués qui nous mettent la pression c’est toujours fréquent peut-être que pour certains c’est ce 8e de finale là qu’ils ont vu à un moment donné l’arbitrage.

L’arbitrage, il faut que ça cesse
«C’est notre quotidien depuis 9 ans, et on a déjà parlé de ça, discuté de ça mais, ça ne change pas. Je veux dire comment l’arbitre n’a pas pu sifflet ce penalty, comment il n’a pas pu aller voir la VAR, alors on dit qu’on sanctionne…Si on ne le sanctionne pas on va sanctionner tout le Sénégal. Il faut que ça cesse. Si on veut que le sélectionneur, les techniciens, les joueurs soient à niveau, il faut que les arbitres soient aussi à niveau», devrait-il déclarait.
C’est ce qui s’est passé chez les Fennecs, et c’est ce qui explique pourquoi ils perdent par la faute des arbitres «C’est dire que le journaliste sportif, comme il y en au niveau des chaines de télés et de radio, Dieu merci, incarne des valeurs et qui permettent, comme en démocratie, d’en critiquer objectivement les erreurs, ou les dérives, dont le seul but d’apporter sa pierre en assurant une meilleure information mobilisatrice qui servira aux dirigeants d’en tirer profit pour améliorer ce qui est dénoncé au nom même des valeurs qui le portent.

«Revenir aux règles élémentaires
du métier de journaliste»
Le ministre de la Communication, choqué par des dérapages, déclarait lors de sa réunion avec la presse sportive «Certains écrits peuvent provoquer des tensions sociales et même un incident diplomatique». «Désormais, nous devons revenir aux règles élémentaires du métier de journaliste et qui constituent une base pour le travail des médias sportifs», a développé le ministre, qui estime qu’«un journaliste sportif est essentiellement un journaliste qui a reçu une formation en journalisme, qui connaît les genres journalistiques, les différencie, sait quand utiliser les genres d’information et comment les employer…Un journaliste sportif n’est ni un joueur, ni un coach, ni un supporter».

En résumé
Déplorant certains écrits incendiaires dans la presse sportive, M. Laagab a souligné qu’«un journaliste est responsable de ce qu’il écrit, car il connaît la valeur de l’information, à travers laquelle il devra peser ce qui est bon pour la publication et ce qui ne l’est pas», précisant que ce même journaliste devra avoir le plus haut sens de responsabilité dans le choix de ses informations et des personnages qu’il interviewe. Le ministre de la Communication ne disait-il pas «Un journaliste sportif n’est ni un joueur, ni un entraîneur, ni un coach, ni un supporter. Un journaliste n’est ni un arbitre ni un juge. Le journaliste est tenu de respecter l’éthique professionnelle afin d’élever le niveau de performance médiatique», et d’ajouter que «certaines pratiques dans les médias sportifs sont parfois devenues une menace pour la sécurité nationale», appelant ces médias à faire preuve de diligence lorsqu’il s’agit de l’intérêt national.
H. HichemLa critique négative est au podium…