Les bilans de saisons dominés par la question d’arbitrage

C’est déjà presque la fin de saison footballistique. Plus que 8 à 9 matchs à jouer sur les différentes pelouses. Les bilans sont déjà à la phase des discussions en interne.

Objectifs atteints pour certains, mais pas pour d’autres qui cherchent à situer les véritables causes. Les supporters quant à eux ne se taisent pas, le bilan est déjà fait, mais ils prennent le temps d’achever les dernières sorties de leurs équipes.

Le MCA pour son 8e titre
Le champion s’apprête à célébrer son 8e titre, et pourquoi pas sur la lancée de la coupe d’Algérie. Ce n’est pas le cas pour les autres poursuivant qui continuent à espérer et surtout à ne pas perdre espoir. Le football a ses secrets et peut surprendre.
Le bilan c’est aussi celui ces équipes qui peinent à remonter du bas du classement pour éviter la trappe. Ceux qui sont au centre vacillent et rien n’est encore joué pour elles. La peur de perdre leur place s’accélère. Il y a aussi de la concurrence. Un sélectionneur disait «J’ai eu quelques moments de déception.
Quelques grands moments de bonheur, aussi ! Je relativise beaucoup. C’est une question d’expérience, de vécu.
Au début, j’étais plus réactif, plus sensible à certaines choses. Aujourd’hui, j’apprécie ma tranquillité. Je ne fais pas les choses avec moins d’application ou moins de sérieux, mais je vais à l’essentiel, sans perdre d’énergie là où c’est inutile»

L’arbitrage, une question d’actualité
L’arbitrage n’est pas à l’abri des contestations. Les entraîneurs et dirigeants, accusent le niveau des arbitres. «Je ne pardonnerai plus les erreurs d’arbitrage, je suis prêt à renvoyer tout le monde à la maison.
Le temps de l’impunité est révolu, il est temps de revoir ce corps», c’est en ces termes que Walid Sadi a résumé son projet d’assainissement du corps arbitral en Algérie.
Pour réduire les fautes, le président de la FAF a annoncé dans une déclaration à l’APS qu’il ne fera aucune concession quelle qu’elle soit la nature de la faute et le grade de l’arbitre mis en cause. «Il n’y aura aucune concession avec les arbitres fautifs, y compris les referees internationaux, quitte à leur retirer leur badge d’international, nous n’aurons à faire aucune différence.

La FAF a déjà averti …
Même les commissaires de match sont concernés par cette mise en garde». Dans sa quête pour instaurer «un football propre et d’éthique», Walid Sadi appelle «les arbitres à exercer leur mission d’une manière irréprochable pour éviter tout débordement», et ce, en attendant l’introduction de la VAR, qui reste l’un des projets majeurs de la nouvelle équipe dirigeante de la FAF, comme l’a signalé Walid Sadi à l’APS.
La FIFA aussi…
L’instance internationale de football en s’adressant aux délégués des Associations membres de la FIFA les invita à montrer l’exemple et agir pour mettre fin à la violence contre les arbitres ont déclaré le président de la FIFA Gianni Infantino et Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA et d’ajouter «Cela commence avec nous, cela commence avec vous, avec les dirigeants du football, avec la façon dont nous parlons, avec la façon dont nous agissons… Nous devons prendre nos responsabilités (car) ce que nous faisons a un impact sur beaucoup de filles et de garçons – pas seulement un impact positif, mais aussi un impact négatif».
En résumé
En attendant la mise en marché de la VAR, dans nos stades, les joueurs et et supporters continuent de contester les décisions des arbitres qui font bouger les gradins souvent pas facile à calmer les supporters. Les sanctions à hauteur de 100 000 DA pour chaque faute commises n’est certainement pas une solution bien que celles-ci confortent les caisses de la FAF.
Un bilan outre les conflits internes au sein des clubs, des limogeages, des démissions, des recrutements, des crises financières au sein des clubs, une seule question qui domine l’actualité du football, celui de l’arbitrage. Il semble que c’est cette partie du corps footballistique qui reste sensible pour éviter des dérapages dans les stades et encourager la violence.

H. Hichem