À quoi sert le Journal officiel ?

Boumerdès

La question mérite d’être posée au directeur général du domaine national au même titre qu’à l’inspecteur générale des finances pour leur signifier à quoi servent la DGDN et l’IGF du ministère des Finances, si elles ne sont pas en mesure de régler les problèmes des citoyens algériens.Quels sont les missions et le rôle de ces deux entités étatiques du ministère des Finances lorsqu’elles sont saisies par des citoyens par voie de recours annonçant qu’ils sont sujets d’injustice des services du domaine, du cadastre et de la Conservation foncière au niveau de la wilaya de Boumerdès. Des responsables étatiques qui font la pluie et le beau temps nous faisant rappeler le film de Fernandel « Ali Baba et les quarante voleur » avec le « Sésame, ouvre-toi ! » « Sésame ferme-toi ! ». Les scandales n’en finissent pas. Les lois de la République sont bafouées par les commis de l’Etat censés faire respecter ces mêmes lois.
Les instructions fermes du président de la République via le ministre des Finances de régler les problèmes du foncier, du cadastre et de la Conservation foncière concernant les propriétaires de terrains disposant d’actes de propriété et dont les services du cadastre les ont inscrit dans le cadre des biens de l’Etat. Quel est le devenir de cette institution de l’Etat qui accuse actuellement un blocage administratif, et pour cela, il faudrait se rendre au niveau du cadastre des domaines pour constater de visu les allées et retours des citoyens qui n’arrivent pas à régler leurs problèmes puisqu’ils sont ballottés de droite à gauche. Les lois sont applicables pour certains mais pas pour tous les corruption, piston, injustice sont les leitmotiv de tout un chacun et là est la gravité. Pourquoi la Conservation foncière de la wilaya de Boumerdès hésite à délivrer le livret foncier malgré qu’un document rectificatif de partage a été établi en bonne et due forme ? Pourquoi le directeur des domaines refuse-t-il de signer ce document ? Quelque chose cloche quelque part, il y a anguille sous roche. Pourquoi l’Inspection générale des finances n’a-t-elle pas engagé une enquête approfondie à ce sujet ? Pourquoi la DGDN ne s’est-elle pas inquiétée à résoudre ce problème et garantir aux réclamants le libre exercice de leurs droits, à les protéger eux-mêmes et leur biens contre toute atteinte illicite, à concrétiser leur foi en l’avenir. Partant de là, l’Etat et ses lois matérialisent la devise de la révolution algérienne qui dit «par le peuple et pour le peuple», alors un peu de respect, ne vous moquez pas du peuple.
Vous êtes là pour le servir, pour l’orientez, pour régler ses problèmes. Certaines personnes se sont manifestées documents administratifs à la main : actes de propriété, certificat négatif afin de demander la rectification, car il s’agit d’un vice de procédure inacceptable, les citoyens se sentent lésés dans leurs droits par les attitudes néfastes des fonctionnaires qui se murent dans un mutisme total par des pratiques honteuses dans la gestion du foncier. Le travail du Cadastre a beaucoup trainé parce que c’est quelque chose de voulu, une manière d’utiliser l’absence de régularisation des terrains privés et destituer les propriétaires de leurs biens pour mieux spolier les bénéficiaires qui veulent valoriser leurs biens, une ruse bureaucratique en quelque sorte. On a cadastré des terrains qu’on a classé comme biens de l’Etat en supprimant la mention «inconnu», ce qui se passe au niveau du Domaine, du Cadastre et de la Conservation foncière dans la wilaya de Boumerdès qui, du point de vue de nos sources, reste illogique en ce sens que des cas de permis de construire furent remis en cause pour des raisons pas claires du tout. Des interventions sont nécessaires sur de nombreuses requêtes de citoyens tels que ceux auxquels, les agents d’administration ne répondent pas au bout du délai réglementaire pour obtenir le livret foncier. Les citoyens soupçonnent et à juste titre des actes de passe-droit. Une chose est sûre : il faut reconnaître que l’Etat est absent.
Le ministre n’a jamais lésiné sur la question des constructions illicites. Pourquoi les élus locaux refusent-ils d’appliquer les arrêtés de démolition ? Pourquoi cette lenteur face à ce problème inquiétant.
Kouider Djouab