Inscription sur les listes électorales pour la diaspora

Les membres de la communauté nationale à l’étranger ont la possibilité de s’inscrire sur des listes électorales provisoires au niveau des consulats algériens, à partir de la semaine prochaine. C’est le Président Abdelmadjid Tebboune qui a mis en avant cette possibilité dans son intervention devant deux responsables de médias nationaux dans le cadre de son entrevue médiatique périodique, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales. Il a fait savoir que «la communauté nationale à l’étranger pourra, à partir de la semaine prochaine, prendre attache avec les consulats pour s’inscrire sur des listes électorales provisoires», rappelant dans ce sens «le rôle des consulats dans l’élaboration de ces listes avant leur intégration dans les listes officielles».

Le président de la République a également assuré que «le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a pris la décision d’établir des listes provisoires pour le corps électoral au niveau consulaire en prévision des prochaines échéances, à condition que ces listes soient prises en considération lors de la révision périodique du corps électoral». Il a rappelé, dans ce contexte, que la période légale pour la révision précitée, interviendra après la signature du «Décret fixant la date de convocation du corps électoral, avant l’entame de la révision des listes électorales».
A propos des Algériens en situation irrégulière à l’étranger, le président de la République a affirmé que «cette question sera traitée dans deux mois au plus tard». «Je me suis engagé à régler la question, et tous les concernés verront leur situation régularisée, sauf en cas de contrainte sécuritaire ou juridique», a rassuré le président de la République, affirmant que des instructions ont été données dans ce sens et le ministère de l’Intérieur «procèdera au traitement des dossiers». Pour le cas de la France où se trouve la plus forte communauté algérienne à l’étranger, on sait que la loi française oblige les migrants à régulariser leur situation en obtenant un titre de séjour.

Dans le cas contraire, ils sont considérés comme sans-papier, ce qui constitue un délit grave, au regard de la loi française. Du jour au lendemain, ils sont confrontés à ce que l’on appelle une OQTF, c’est-à-dire une obligation de quitter le territoire français. La nouvelle loi française de l’immigration de janvier 2024 favorise les sans-papier qui ont un emploi dans ce qui est considéré en France comme métiers en tension, autrement dit là où il y a une pénurie de main-d’œuvre (l’industrie ; l’agriculture ; l’hôtellerie ; les services à la personne). Dans ce cas, les étrangers concernés pourront régulariser leur situation.
L. A.