Le congrès du Conseil mondial de la diaspora algérienne reporté au dernier trimestre 2024

Pour garantir l’accès à cet événement dans les meilleures conditions d’accueil et d’organisation

Le Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA) a décidé de reporter son premier congrès au dernier trimestre 2024. «Ce report a été dicté par le fort engouement suscité par cet événement qui nécessite par conséquence plus d’effort en matière d’organisation», a indiqué, avant-hier vendredi, le CMDA dans un communiqué.Conscients de l’enthousiasme et de la passion qui animent notre communauté, a fait savoir la même source, nous avons accueilli plus de 3.600 demandes de participation de la diaspora et plus de 800 sollicitations en provenance d’Algérie pour assister à ce congrès, initialement prévu les 27 et 28 du mois en cours.
«Souhaitant garantir l’accès de tous à ce grand événement dans les meilleures conditions d’accueil et d’organisation nous avons pris la décision de reporter notre rassemblement au dernier trimestre de l’année 2024», a expliqué le CMDA.
Assurant que tous les spectateurs qui s’étaient inscrits via sa plateforme qu’ils seront intégralement remboursés de leurs frais d’inscription sous 15 jours.
Le Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA), fondé, le 8 mars dernier à Paris (France), par Karim Zeribi, consultant et éditorialiste de presse en France, prévoit, en outre, de réunir à Paris, au mois de mai, tous les porteurs de projets intéressés par l’investissement ou la création d’entreprises en Algérie, en présence de ses experts.
«Nous restons, bien évidemment, mobilisés pour organiser les prochaines étapes et événements du CMDA et remercions toutes celles et tous ceux qui nous contactent pour rejoindre notre dynamique», a poursuivi la même source.
Jeudi, dans l’émission du Soir d’Algérie «Diasporama», Karim Zeribi a évoqué les objectifs et les perspectives du CMDA, fondé, a-t-il dit, dans le but de conférer à la diaspora algérienne une dimension internationale.
«Le CMDA aspire à valoriser les ressources et les potentiels algériens à l’étranger, souvent peu représentés hors du pays», a indiqué l’ancien eurodéputé et conseiller du ministre de l’Intérieur français. Soulignant que le CMDA s’engage dans un effort de lobbying pour permettre à l’Algérie de rayonner à travers sa diaspora à l’échelle mondiale.
Evoquant le choix du siège du CMDA à Bruxelles plutôt qu’à Paris ou à Genève, qui n’est pas, dit-il, fortuit, Karim Zeribi a fait savoir que cela s’inscrit dans une stratégie de lobbying, car c’est au Parlement européen que les grandes décisions se prennent. «Avec l’Union européenne et l’Algérie ayant un accord d’association comportant des aspects perfectibles pour l’Algérie, le Conseil mondial de la diaspora algérienne, vise aussi, à influencer les perceptions des autres pays envers l’Algérie depuis le cœur de l’UE», a poursuivi le fondateur du CMDA. Le CMDA, a encore indiqué Karim Zeribi, n’a pas de desseins cachés, mais une approche politique noble basée sur l’économie.
«Notre démarche est politique au sens noble du terme, dans la mesure où elle s’appuie sur l’économie. Elle ne s’inscrit nullement en revanche, dans un registre politique au sens partisan et électoral», a-t-il fait savoir.
En se positionnant comme une entité économique répondant aux enjeux économiques, le CMDA, a ajouté Karim Zeribi, se distingue en tant qu’entreprise engagée dans le développement de l’Algérie, offrant, dit-il encore, une voix forte et influente pour impulser des changements positifs.
Rabah Mokhtari