Soirée musicale avec Samir Toumi et Fella Ababsa

Opéra d’Alger

Un concert célébrant l’andalou et le chant religieux «madih», a été animé vendredi soir à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaeïh, par Samir Toumi et Fella Ababsa, dans un duo «exceptionnel» qui a revisité des classiques du terroir musical algérien.
Soutenus par les instrumentistes chevronnés de l’Ensemble andalou de l’Opéra d’Alger, sous la direction du maestro Nadjib Kateb, Samir Toumi a entonné en duo avec Fella Ababsa, plusieurs titres de madih, chants religieux à l’éloge du Prophète Mohamed (Qsssl), célébrant ses mérites et son statut élevé. «Mal hbibi malou», «Ya qelbi kheli l’hal», «haramt aalik nouassi» ou encore «nesthal el kiya» sont parmi les pièces rendues par les artistes qui ont déployé leur talents d’interprètes et de musiciens. Dans un hommage à El Hachemi Guerouabi, une des grandes voix du chaâbi, le duo a interprété «El Barah» et «Wahdani Gharib», deux titres repris par le défunt interprète d’«El-Herraz». Prenant le relais en solo, Fella Ababsa, plus connue sous le nom d’artiste Fella El Djaziaria, a chanté plusieurs titres puisés dans son riche répertoire, comme «Ana Djzairia», «Ana lwahdaniya» et «natahadath maak ya qelbi», tous repris en chœurs par le public qui a cédé au déhanchement.
La soirée qui s’est prolongée à une tardive de la nuit, a été également une occasion pour revisiter des classiques très connus du public, notamment «Mezzyanou nhar el youm, saha Aidekoum», chanson évocatrice du maître du hawzi Abdelkrim Dali (1914-1978) et «Chams» en hommage à Rabah Driassa.
R.C.