Clôture du Festival international de l’Inchad

Constantine

Le dixième Festival international de l’«Inchad» a été clôturé, vendredi soir à Constantine, par des prestations de troupes algériennes, syriennes et indonésiennes ayant dédié des chants aux rythmes lyriques à la gloire du peuple palestinien colonisé et en soutien aux habitants de Ghaza victimes d’un génocide perpétré par l’entité sioniste, ainsi que par des «madihs» louant le prophète Mohamed (QSSSL).La troupe syrienne «Al-Marashli», le «mounchid» indonésien Mokhlis Ben Souneymane Natassi et la troupe «El Diyaâ» d’Algérie se sont succédés, à la clôture de cette manifestation placée sous le slogan «Presse-toi aux paradis», sur les planches du théâtre régional «Mohamed Taher Fergani» et ont chanté Ghaza et la Palestine, faisant preuve de créativité dans la description du prophète Mohamed (QSSSL) et dans les louanges religieuses présentées dans différent modes, à l’instar d’«El Hidjazi», l’Oriental, le Turc, le Soufi avec des touches de créativité particulières.
La cinquième et dernière soirée du Festival international de l’«Inchad» a été marquée par une grande interactivité du public constantinois qui a interagi avec le spectacle, tantôt par des applaudissements et tantôt par le chant, pendant deux heures et dans une ambiance où se mêlaient la beauté des tableaux de l’«Inchad» et l’enthousiasme d’un public passionné par ce genre artistique. Le chef d’orchestre de la troupe syrienne, Mohamed Yacine Al-Marashli, a impressionné l’assistance par sa prestation au cours de laquelle il a inclue des invocations lyriques «caraoké» et a fait montre de maitrise parfaite du passage entre les «maqamat El Hidjazi», marquées par un ton triste, et kurdes authentiques dans notamment les chansons «Au revoir Ramadhan», et «Ghofranak Mawlana» (Le pardon du seigneur).
Le «mounchid» indonésien, Mokhlis Ben Souneymane Natassi, a brillé, de son côté, dans les «madihs» de description et de louange au prophète Mohamed (QSSSL), notamment dans la chanson «Kamar Sidna El Nabi» qui a suscité une réaction enthousiaste du public allant jusqu’à participer en choeur au chant.
De leur côté, les «mounchidine», Nadjib Ayache et Adel AtaAllah, ont réussi à captiver le public en interprétant «Anti Rouh Errouh Ya Ghaza» (Tu es l’âme de l’âme ô Ghaza) et «Mawlana Salli Wa Sallim».
Durant les cinq soirées de cette édition du festival placée sous le slogan «Presse-toi aux paradis», inspirée de l’histoire de l’Algérie qui a toujours soutenu la cause palestinienne, des «mounchidine» d’Algérie et de cinq pays étrangers se sont succédés (en groupe ou en solo) sur les planches du théâtre régional Mohamed Taher Fergani de Constantine pour interpréter des chants dans le genre Soufi, invocation, louange au prophète Mohamed (QSSSL) et ont chanté également Ghaza et la Palestine occupée.
Le programme de cette édition du festival a été marqué par l’organisation de sessions de formation dans ce genre artistique.
Un hommage, à titre posthume, a été également rendu lors de la cérémonie d’ouverture de l’évènement à des célébrités, à l’instar de Cherif Kortobi d’Algérie et Ismail Jouchar de la Turquie.