Le grand changement ?

JSK

Les gros nuages qui maintenaient leur force pour rendre la visibilité de la JS Kabylie impossible, semble céder à un vent d’espoir qui viendrait de son actionnaire majoritaire, en l’occurrence Mobilis avec ses 77% des actions.

Le premier face à face gestionnaires club-entreprise de téléphonie mobile serait prévu le 23 de ce mois au siège de l’actionnaire majoritaire. Non pas pour une tasse de café, mais pour éplucher tranquillement et dans la totale transparence les volumineux dossiers qui ont servi de base de travail à l’équipe de Achour Cheloul, lesquels auraient eu pour conséquence une cueillette de points pas du tout reluisante pour ce club, pour lequel «jusqu’ au mois de décembre dernier Mobilis a injecté plus de 100 milliards de centimes dans les caisses de la JSK». Sans pour autant avoir reussi à concretiser le moindre objectif dont celui de jouer le podium.

«La JSK est à sa ville,
a son histoire»
Un tel tableau fait réagir des supporters qui rappellent que «Tous doivent savoir que la JSK, n’appartient ni aux joueurs, ni aux présidents des clubs, ni aux managers», qui sont tous de passage. «Le président Cheloul s’était engagé, lors de sa première Conférence de presse qu’il allait redorer le blason de la JSK». Il avait même affirmé qu’avec lui le bricolage c’est fini et c’est aux professionnels d’assurer la gestion du club. Malheureusement, malgré les milliards de Mobilis, l’équipe lutte pour son maintien en Ligue 1. «La JSK est à sa ville, a son histoire, au peuple, elle porte les couleurs d’une région purement algérienne, et elle a énormément souffert ces dernières saisons , ils se sont moqués de ce club, de nous, et lorsqu’ils viennent c’est leur propre intérêt et partir… L’argent qu’ils prennent, c’est celui du peuple et les joueurs doivent justifier sur le terrain ces salaires faramineux».

Difficile de croire
à un éventuel sursaut
«La nouvelle direction doit faire la différence, elle devra s’engager à travailler sous les feux de la communication». Une logique incontestable qui rendrait plus visible l’avenir. Reste à savoir qui sera à la tête de cette énorme locomotive ? On parle avec insistance de l’ex joueur Hakim Medane qui ne sera pas seul, il ferait appel à d’anciens internationaux pour le seconder et aider à redresser la barre et donc éviter d’éventuelles zones de turbulences afin de faire atterrir ce club sur le meilleur espace possible, en attendant le prochain décollage celui de la saison prochaine.
Préparer la prochaine saison, revoir et corriger les stratégies
On n’oublie surtout pas que l’argent a coulé à flots. Reste à savoir s’il a été utilisé à bon escient. Un éclairage sur les recrutements, par exemple, donne des résultats que les observateurs et spécialistes qualifient de mauvaise gestion, mais aussi évoquent avec regret l’instabilité à tous les niveaux, marqué par cette consommation de trois entraîneurs, non seulement, mais aussi comme le martèle nos confrères, par plusieurs entraîneurs adjoints, plusieurs préparateurs physiques, un manager général, des DTS et des secrétaires généraux.
La mission de la nouvelle équipe ne sera pas de tout repos, cimenter un véritable programme, préparer la prochaine saison, revoir toutes les cartes et corriger les stratégies, elle ne sera pas dans une logique telle que la précédente qui a échoué.
Le bricolage, le tâtonnement ne seront plus permis, travailler sur une communication globale, sur les projets annoncés qui feraient amorcer une nouvelle approche pour que les supporters retrouvent le chemin des stades où évolue leur équipe.
Un cabinet de réflexions d’analyses et d’action pour relancer la JSK sur le chemin des victoires lors de ces quelques matchs qui restent.
H. Hichem