«L’attaque du consulat iranien à Damas a pour objectif le morcellement des pays de la région»

Hacène Kacimi, expert en questions géopolitiques, sécuritaires et de migration

L’expert en questions géopolitiques, sécuritaires et de migration, Hacène Kacimi, est revenu, hier lundi, sur l’attaque du consulat iranien à Damas (Syrie) qui a fait onze morts, dont sept parmi les Gardiens de la révolution d’Iran.
« L’attaque du consulat iranien à Damas n’est rien d’autre qu’une volonté manifeste de faire diversion pour détourner l’opinion publique internationale sur le génocide du peuple palestinien qui se poursuit et s’intensifie, et où l’humanité est malmenée », a indiqué cet expert en questions géopolitiques, sécuritaires et de migration. L’objectif, et qui ne date pas d’aujourd’hui, est, a-t-il dit, celui de poursuivre le morcellement des pays de la région et le démantèlent des frontières pour installer l’omnipotence et la suprématie de l’entité sioniste.
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de l’émission ‘’L’invité de la Rédaction’’, Hacène Kacimi a fait remarquer que ce qui se produit actuellement au Moyen et Proche-Orient est vraisemblablement un lent processus d’embrasement très préoccupant. Visant, a-t-il dit, à enfoncer toute la région dans une instabilité et insécurité permanentes servant les visées expansionnistes de l’entité sioniste avec le soutien des Occidentaux et dont la finalité est leur mainmise sur les richesses naturelles de ces territoires.
« Nous assistons, a-t-il poursuivi, à une succession et superposition de crises qui se développe dans cette partie du monde ».
« A l’origine, le sionisme et ses acteurs radicaux qui sont en train de mener une politique jusqu’auboutiste prônant la violence et l’extension des territoires occupés avec une volonté d’entraîner plusieurs Etats dans une guerre régionale », a développé l’expert en questions géopolitiques, sécuritaires et de migration.
Il n’échappe à personne, a observé l’invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, que les bases militaires sont présentes là où les richesses naturelles, hydrocarbures et matières premières, sont abondantes.
« Une présence visant à faire peur aux pays et dont les conséquences sont connues », a encore indiqué l’expert en questions géopolitiques, sécuritaires et de migration. Rappelant, au passage, les conclusions qu’il a qualifiées de « surprenantes » de l’étude d’un panel d’experts européens sur ces cas, où il a été établi, a observé Hacène Kacimi, que la présence des bases militaires est un affaiblissement des Etats conduisant à l’arrivée de groupes armés terroristes qui ne sont rien d’autres que les supplétifs des forces militaires étrangères installées un peu partout dans les pays arabes et africains.
Rabah M.