L’intelligence artificielle recommandée par des experts à Constantine

COMMUNICATION Promouvoir la profession du chargé de communication institutionnelle

Le recours à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour promouvoir la profession du chargé de communication institutionnelle est devenue, à l’heure de la concurrence sur le marché médiatique, une nécessité absolue et indispensable, c’est ce qu’a affirmé, avant-hier, un panel de représentants, d’experts et spécialistes en communication lors d’un Séminaire national tenue à l’Université de Constantine.
En effet, les participants à un séminaire national, organisé lundi à Constantine sur les pratiques du chargé de la communication dans les entreprises à l’heure des nouveaux médias, ont affirmé « la nécessité de promouvoir la profession du chargé de la communication institutionnelle par le développement de ses compétences dans l’utilisation de l’intelligence artificielle à l’heure de la concurrence sur le marché médiatique », diront-ils. Ouvrant le bal et dans une première intervention faite par la présidente du séminaire, le Dr. Chérifa Djoudi spécialiste en communication, cette dernière a indiqué que « l’évolution des technologies de la communication a eu un impact visible sur l’information, son contenu et sa forme de présentation sur les plate-formes numériques modifiant la réaction du public face au contenu informationnel », a-t-elle précisée lors de son allocution d’ouverture de cette rencontre sous le thème « Les pratiques du chargé de la communication dans les entreprises audiovisuelles à l’heure des nouveaux médias… applications de l’intelligence artificielle, réalités et perspectives », tenue à l’Université Salah Boubnider (Constantine 3). L’organisatrice du Séminaire, le Dr Chérifa Djoudi a expliqué, lors de son allocution, que « la formation des étudiants et des chargés de communication institutionnelle doit être accompagnée par le recours à l’intelligence artificielle dans l’élaboration de l’information destinée au public ciblé », a-t-elle évoquée. Pour sa part, le Professeur Nasreddine Bouziane relevant de la même Université a relevé, quant à lui, que « le recours à l’intelligence artificielle dans le travail journalistique et médiatique est devenu un impératif à l’heure des technologies de l’internet 4G au regard de son impact positif en termes de gain de temps, de la qualité et de la précision », recommande-t-il, tout en soulignant la nécessité de définir des cadres légaux et déontologiques pour garantir un usage correct de cette technologie.
Prenant la parole à son tour, le Dr. Djamel Benzerouk de l’Université de Skikda a considéré que « l’usage accéléré de l’intelligence artificielle parvenant à simuler des tâches humaines impose d’en étendre les applications aux fonctions du chargé de communication institutionnelle et de définir le cadre déontologique pour cela », explique-t-il. Par ailleurs, la rencontre a connu la participation d’enseignants de 24 universités qui ont présenté 60 interventions, faut-il le rappeler.
S. Abi