Belaabed revient sur le bilan et les perspectives au profit de l’école

Célébration de la Journée du Savoir

Célébrée le 16 avril de chaque année, la Journée du Savoir a été une occasion pour le ministre de l’Education nationale, Abdelkrim Belaabed de rappeler les grands efforts fournis par l’État depuis l’indépendance à ce jour pour le développement du secteur de l’Education nationale. Un développement, rappelle Belaabed, fortement soutenu durant ces quatre dernières années, voire depuis la naissance de la nouvelle République.Tout en décernant les prix pour les 12 élèves lauréats des compétitions éducatives organisées par le ministère de l’Education nationale à l’occasion de la Journée du Savoir, le ministre Abdelkrim Belaabed et dans une allocution livrée, avant-hier à Alger, a rendu le bilan des quatre dernières années des activités de son département ministériel, en rappelant les grands efforts élaborés par l’État algérien depuis l’indépendance à ce jour pour le développement de l’école algérienne, tout en rendant un hommage vibrant à la figure emblématique du mouvement historique réformiste musulman algérien, le savant et l’écrivain prolifique Abdelhamid Ben Badis, voire le fondateur de l’Association des Oulémas musulmans algériens en 1931. «La commémoration de la Journée de la science revêt une signification particulière pour l’école algérienne qui cherche toujours à préserver son authenticité en consolidant les valeurs spirituelles, morales, culturelles et civilisationnelles chez les jeunes dans le cadre de la préservation de la mémoire nationale et des composantes de l’identité nationale, pour concrétiser ces objectifs», a déclaré hier Belaabed. Ce dernier a rappelé les grands efforts fournis par l’État dans le domaine de l’Education qui, selon lui, ont porté leurs fruits puisque le nombre d’élèves qui étudient dans les établissements d’enseignement préparatoire, malgré son caractère non obligatoire dans le système éducatif algérien, a été multiplié par environ 10 fois depuis 2002. Quant au taux de scolarisation à la phase de la scolarité obligatoire, c’est-à-dire pour les élèves âgés de 6 à 16 ans, après avoir été de 42,36% en 1966, il a bondi, cette année scolaire 2024, à 96,37% pour l’ensemble des élèves et particulièrement 97,21% pour les filles. Passant de 814.249 élèves en 1962 à plus de 11 millions en 2024, dont 22.114 élèves ayant des besoins spécifiques, à travers plus de 29.000 établissements scolaires, alors qu’en 1962 le nombre des écoles ne dépassait pas les 2.666 établissements», expliqua-t-il. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale a affirmé que le taux d’analphabétisme en Algérie, selon lui, a baissé pour atteindre 7,40% en 2023, «un fléau qu’on doit éliminer dans les délais précisés dans le Programme des Nations unies pour le développement durable, à l’horizon 2030», dira Belaabed. Défendant bec et ongles la stratégie adoptée par l’État pour le développement du système éducatif national, le premier gestionnaire de l’Education nationale a jugé que «sous l’ère de la nouvelle République et sous la direction avisée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’école algérienne a connu une évolution positive sans précédent à travers l’inclusion de la matière anglaise, langue de la science et de la technologie dès le palier primaire», a indiqué Belaabed, tout en révélant qu’«au cours de la prochaine année scolaire, le nombre de matières enseignées en première et en deuxième années de l’école primaire sera réduit, sans oublier la création d’une matière «Arts» et la création d’un lycée national spécifiquement destiné à accueillir des élèves possédant des capacités et des talents dans le domaine des arts en tout genre. Cette année verra, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, un baccalauréat dans la matière «Arts», outre l’inclusion d’activités pédagogiques liées à la prévention des accidents de la route dans les différents niveaux de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire), a dévoilé le ministre. «Et afin de concrétiser la décision du président de la République de réduire le poids du cartable, un ensemble de mesures ont été prises et mises en œuvre sur le terrain, à commencer par l’équipement des écoles primaires en tablettes électroniques, et la fourniture d’une deuxième copie exacte des manuels scolaires pour les troisième, quatrième et cinquième années de l’enseignement primaire dans toutes les écoles et à travers tout le territoire national», a fait état Abdelkrim Belaabed.
Concernant l’examen final de fin d’enseignement primaire, Belaabed a annoncé son annulation «en raison de son inutilité du point de vue pédagogique et évaluatif, ainsi en raison des troubles et pressions psychologiques qu’il infligeait aux élèves du sixième année primaire, et de son remplacement par un examen d’évaluation qui n’est pas pris en compte dans le taux de passage», a-t-il souligné. Mieux, pour améliorer les performances pédagogiques, le secteur de l’Education nationale va poursuivre son élargissement de l’enseignement de la langue amazighe dans ses différentes diversités linguistiques, elle a été élargie à travers 51 wilayas», a indiqué le ministre Belaabed. Aussi, le ministre a déclaré que «la promotion de l’enseignement et la formation à distance sera renforcée, en raison de sa grande contribution à assurer la continuité du service public de l’éducation, cela a été certifié et prouvé pendant la pandémie de la Covid-19», a fait observer le ministre.
Sofiane Abi