Plate-forme numérique pour une meilleure gestion des pharmacies d’officine

Médicaments

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a affirmé, lundi dernier à Alger, que la plateforme numérique de gestion des pharmacies d’officine conférerait davantage de transparence et d’efficacité à leur gestion, ce qui permettra de contrôler la traçabilité des médicaments et d’anticiper les pénuries en produits pharmaceutiques.
Dans une allocution d’ouverture des travaux de la 17e conférence nationale du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo), consacrée au thème du «rôle du pharmacien dans la prise en charge des patients atteints de cancer et de maladies chroniques», M. Saihi a précisé que cette plateforme instituera «un nouveau mode moderne, efficace et transparent, de gestion de tous les aspects relatifs aux pharmacies d’officine, et contribuera à la prévention contre l’automédication et au contrôle de la traçabilité des médicaments psychotropes, en plus d’anticiper les pénuries et les ruptures de stocks des produits pharmaceutiques».
Cette plateforme «a pris en compte tous les aspects relatifs à la gestion des pharmacies d’officine, en matière de stock de médicaments, de fournitures médicales vendues au niveau des pharmacies, de recensement des quantités d’antibiotiques et de psychotropes consommées, et de numération de leur traçabilité», a-t-il relevé, ajoutant que ce même projet a pris en charge « la numérisation des procédures administratives d’installation, d’ouverture et de transfert de pharmacies d’officine et leur fermeture».
Par la même occasion, le ministre a salué les efforts des pharmaciens qui veillent à servir les malades et à faciliter leur accès aux soins, notamment dans les régions isolées, les appelant à «renforcer leur rôle dans les programmes de prévention et de sensibilisation des citoyens, notamment en matière de cancer».
A son tour, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, s’est félicité de la position du Snapo, contre «les campagnes acharnées» qui ont ciblé les médicaments de production locale, soulignant que l’objectif de ces campagnes «est de soumettre l’Algérie à la merci de l’importation».
Il a, à cet égard, souligné que pour la première fois, et grâce à l’entrée en production de certaines usines, aucune pénurie d’insuline n’a été enregistrée durant le mois de Ramadhan, réitérant «l’engagement de l’Etat à œuvrer pour répondre aux besoins des patients en médicaments par un produit local».n